Après la COP26, Glasgow bannit les voitures de son centre-ville

Glasgow, où s’est tenue la COP26, vient d’annoncer la création de la première zone à faibles émissions d’Écosse. Les voitures seront ainsi interdites dans une partie du quartier historique de la ville, en attendant que l’ensemble du centre soit un jour concerné.

par
AFP
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Après avoir accueilli la COP26, Glasgow montre donc l’exemple et réorganise son centre-ville afin qu’il soit plus sain et moins pollué. Cela passe donc par la mise en place d’une première zone à faibles émissions, au cœur du centre historique, de George Square à Hope Street, en passant par Argyle Street et Cathedral Street. Dans ce quartier, le trafic est particulièrement dense et la pollution très importante. Cette zone sera donc progressivement interdite aux voitures au cours des cinq prochaines années, avec toutefois une réserve concernant l’accès des personnes handicapées. Cet espace sera également toujours ouvert aux transports publics et à de nombreux professionnels.

Mouvement européen

En cela, Glasgow suit l’exemple d’autres grandes villes européennes où des zones dites «à faibles émissions mobilité» se multiplient un peu partout. Barcelone en Espagne, Bristol en Angleterre ou Louvain en Belgique adoptent déjà la même politique. Dès 2022, Paris suivra avec une circulation réduite dans tout l’hypercentre de la capitale. À Berlin, un collectif milite pour que tout le centre-ville de la capitale allemande soit interdit aux voitures et qu’il devienne un espace réservé aux seuls piétons, transports en communs, vélos et autres trottinettes. Une pétition rassemblant plus de 50.000 signatures invite ainsi à la création d’un référendum pour une mise en œuvre attendue à l’horizon 2027.

Cette décision prise par la municipalité de Glasgow s’inscrit surtout dans une stratégie à long terme. L’objectif de la ville est en effet d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 et de devenir une ville circulaire d’ici 2045.