Les raisons de la grève de ce week-end sont les mêmes que celles qui avaient conduit au mouvement mené fin juin. Les pilotes se sentent « méprisés » et attendent une revalorisation salariale après avoir accepté de lâcher 20 % de leur salaire durant la crise sanitaire liée au coronavirus.
« Ryanair a indiqué que l’activité avait atteint 115 % par rapport à son niveau de 2019, il n’y a donc rien qui empêche cette revalorisation salariale », explique Didier Lebbe.
Des accords insuffisants
La compagnie aérienne irlandaise a signé jeudi des accords, concernant notamment une augmentation salariale, avec les pilotes français et espagnols. « Il est question d’un retour au salaire de 2020 en 2027 », s’insurge Didier Lebbe. « Je ne sais pas pourquoi ils ont signé ça, mais il est hors de question que des accords semblables soient signés en Belgique. »
En Belgique, la direction de Ryanair n’a pris aucun contact avec les syndicats des pilotes en vue de négociations, ajoute le syndicaliste.