Une juge refuse d’annuler le procès en diffamation intenté par Johnny Depp

La juge présidant le procès en diffamation intenté par Johnny Depp contre son ex-épouse Amber Heard a rejeté mardi une requête en annulation déposée par les avocats de l’actrice.

par
AFP
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Après trois semaines de débats au tribunal de Fairfax, près de Washington, les avocats de l’actrice de 36 ans avaient demandé à la juge, Penney Azcarate, de rejeter la plainte, estimant que la vedette de la franchise «Pirates des Caraïbes» n’avait pas apporté la preuve d’une diffamation. «La cour devrait accepter cette requête en annulation à cause des preuves indiscutables que c’est lui, en réalité, qui a agressé Amber,» a expliqué l’avocat de l’actrice, Ben Rottenborn, avant d’appeler son premier témoin.

L’avocat de Johnny Depp, Benjamin Chew, a pour sa part demandé à la juge de rejeter la requête affirmant que Amber Heard «est l’agresseur dans cette salle d’audience». Cette demande, habituelle dans le système juridique américain, est rarement accordée.

La juge Azcarate a estimé qu’il existait assez d’éléments pour poursuivre le procès et laisser aux sept jurés le pouvoir de décider de l’issue de la plainte.

50 millions $ demandés

Johnny Depp, 58 ans, affirme que son ex-femme a ruiné sa réputation et sa carrière après avoir écrit en 2018 un éditorial dans le Washington Post, dans lequel elle se décrivait comme victime de violences conjugales sans toutefois citer son ancien mari. Il réclame 50 millions de dollars de dommages-intérêts.

L’acteur, qui a témoigné pendant quatre jours, nie avoir jamais levé la main sur son ex-épouse, assurant que c’est elle qui était violente.

Amber Heard a contre-attaqué et réclame 100 millions de dollars, affirmant avoir subi «des violences physiques et des agressions» avant et pendant leur mariage tumultueux qui n’a duré que deux ans, de 2015 à 2017.

Elle devrait témoigner à son tour cette semaine.