«Sweet Tooth», un peu de douceur au milieu du chaos

Netflix dévoile aujourd’hui une série qui devrait plaire au plus grand nombre. Mélange de fantasy et de science-fiction, «Sweet Tooth» nous plonge dans un monde dystopique aux côtés d’un adorable enfant-cerf prêt à tout pour retrouver sa mère.

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par
Marie Bruyaux
Temps de lecture 2 min.

«Sweet Tooth», adaptée des comics de Jeff Lemire et produite par Robert Downey Jr., nous conte l’histoire de Gus (interprété par le jeune et talentueux Christian Convery), un enfant hybride né après le Grand Effondrement. Un mystérieux virus a tué la quasi-totalité de la population. En parallèle, des enfants hybrides -mi-hommes, mi-animaux- ont commencé à voir le jour. Traqués par ce qu’il reste d’humains, ils doivent fuir pour ne pas se faire tuer. Dix ans après la catastrophe, Gus vit avec son père dans une cabane isolée dans les bois. Il sait qu’il ne doit pas franchir la clôture qui le sépare du monde des barbares. Dans l’espoir de retrouver sa mère, Gus va désobéir et se retrouver plongé dans un monde ravagé, en compagnie d’un marginal solitaire.

Une série qui fait du bien!

En pleine pandémie, on pourrait se dire qu’on n’a pas envie de regarder une série qui parle de virus et de fin du monde. Mais Gus représente justement l’espoir, la douceur au milieu du chaos. Et ça fait du bien! On est très touchés par le destin de ce garçon mi-homme mi-cerf, rejeté et traqué car différent des autres. On rit, on a les larmes aux yeux aussi.

L’esthétique de la série est aussi très attrayante. Beaucoup de couleurs et de grands espaces (la série a été tournée en Nouvelle-Zélande), ponctués de passages plus sombres. On pense au premier film de Narnia, qui nous avait émus un peu de la même manière.

Malgré quelques faiblesses dans la narration, «Sweet Tooth» est un beau voyage en enfance, qui offre une dose de sincérité et d’optimisme dont on a grand besoin.