Stromae dévoile une part de son «enfer» au journal de TF1 (vidéo)

Stromae a créé l’événement dimanche dans le journal télévisé de la chaîne française TF1 en dévoilant «L’enfer», nouveau titre de son futur album qui évoque des «pensées suicidaires», alors que l’artiste s’est remis d’un burn-out ces dernières années.

par
Belga
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«Du coup, j’ai parfois eu des pensées suicidaires/J’en suis peu fier/On croit parfois que c’est la seule manière de les faire taire/Ces pensées qui me font vivre un enfer», entend-on ainsi dans ce morceau aux forts relents autobiographiques.

Le Belge a présenté ce morceau à la fin du journal télévisé, dans une mise en scène habile, comme si c’était la dernière réponse, en chanson, à la courte interview qu’il venait de donner en plateau.

Le morceau a été mis en ligne sur les plateformes musicales dans la foulée. Le nouvel album de Stromae, «Multitude», sortira le 4 mars et c’est un des disques francophones les plus attendus de 2022.

Stromae, retiré du circuit musical depuis 2015, avait déjà dévoilé mi-octobre un premier single, «Santé», dédié aux petites mains, travailleurs du quotidien à qui on ne prête pas toujours attention.

Sombre et personnel

Cette fois, «L’enfer» est un peu plus sombre et plus personnel. Comme un écho à ses tourments passés. Son dernier album, «Racine carrée» (2013, après «Cheese» en 2010), avait fait basculer ce musicien de 36 ans dans une autre dimension, pour le meilleur et pour le pire.

Ce succès public et critique l’avait entraîné dans deux années de tournées folles à travers le monde qui l’avaient essoré physiquement et mentalement.

«Même si on vend du rêve, ça reste un métier et, comme dans n’importe quel métier, quand on travaille de trop, on arrive à un burn-out», avait-il concédé en 2018 dans un entretien à la chaîne française France 2.

Dans le journal de 20h de TF1, Stromae a confié que le travail sur des clips pour d’autres ces dernières années -- Billie Eilish, Dua Lipa ou encore OrelSan, entre autres -- lui avait «vraiment fait du bien» car «l’attention» n’était alors «plus portée» sur lui.