Pourquoi Avatar 2 fait-il planter certaines salles de cinéma?

Depuis maintenant près de deux semaines, Avatar 2 est sorti dans toutes les salles de cinéma. Mais le succès n’est pas au rendez-vous partout dans le monde. Au Japon, par exemple, le film a du mal à faire sa place et pour cause: de nombreuses salles de cinéma connaissant des problèmes techniques lorsqu’ils diffusent le petit bijou de James Cameron.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 3 min.

Après des années d’attente, les fans peuvent finalement se ruer sur le second volet d’Avatar, qui a débarqué dans nos salles obscures depuis maintenant presque deux semaines. Avatar: la voie de l’eau récolte un succès retentissant partout dans le monde… ou presque!

En effet, au Japon, on ne se bouscule pas pour aller voir ce petit bijou de James Cameron, puisque le long-métrage n’a généré que 3,6 millions de dollars dans le pays, ne prenant que la seconde place du top derrière «The First Slam Drunk». Qu’est-ce qui explique ce relatif échec? Plusieurs cinémas ont dû annuler des séances en last minute, tandis que d’autres ont dû interrompre leurs projections et rembourser leurs clients.

Quel est le souci?

Que se passe-t-il donc dans les cinémas japonais? Il semblerait que le film soit trop sophistiqué d’un point de vue technique pour les salles obscures nippones, selon divers médias. Le monde de Pandora existe grâce à de nombreux moyens techniques innovants, qui sont trop nouveaux pour les exploitants les plus modestes. Au Japon, l’évolution des infrastructures est plus lente qu’en Europe ou aux États-Unis.

Passer à 24 images par seconde

Et si l’on ignore exactement pourquoi le second volet d’Avatar pose problème là-bas, un cinéma de la ville de Nagoya a trouvé l’astuce pour contourner le problème et projeté le film sans connaître de dysfonctionnements. Le cinéma a choisi de projeter l’œuvre en 24 images par seconde, alors que James Cameron recommande de le diffuser en 48 images par seconde, comme il l’explique sur Twitter: «Il était initialement prévu que le film projeté dans la version avec une fréquence d’images élevée (48 ips), mais en raison de diverses circonstances, la version à fréquence d’images normale (24 ips) sera projetée.»

De son propre aveu, James Cameron affirme que cette nouvelle n’est pas nécessaire à tout moment du film: «La règle était qu’à chaque fois que les personnages se trouvent sous l’eau, on passe en 48 images. Si ce sont juste des gens assis qui parlent ou qui marchent, des images qui changent lentement, ce n’est pas nécessaire. En fait, c’est parfois même contre-productif parce que le rendu a l’air trop lisse.» Si même le réalisateur iconique estime que ce n’est pas toujours indispensable, les Japonais qui tiennent absolument à aller voir le film pourront se satisfaire de 24 images par seconde, non?

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