MavaChou se confiait sur le cyberharcèlement deux semaines avant de se suicider: «C’est dégueulasse» (vidéo)

La YouTubeuse française MavaChou, âgée de 32 ans, s’est donnée la mort le 22 décembre dernier, ne parvenant à lutter contre le cyberharcèlement dont elle était victime. Deux semaines avant cela, des équipes de TF1 se rendaient à son domicile pour parler de ce sujet de société, et elle faisait part de son dégoût à ce propos. Une enquête a été ouverte par la justice française.

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Le 22 décembre, le corps sans vie de MavaChou, célèbre YouTubeuse française, a été retrouvé à son domicile. Mère de quatre enfants, Maëva Frossard de son vrai nom s’est donnée la mort, ne parvenant plus à lutter contre le cyberharcèlement dont elle était victime.

Deux semaines avant le drame, la jeune femme confiait sa détresse aux équipes de «Sept à Huit»: «C’est une vague incontrôlable […], indélébile». «Internet, c’est indélébile. Ça ne s’effacera pas ces commentaires. Quand on tapera mon nom (d’influenceuse), on pourra toujours retrouver cela. C’est vraiment dégueulasse, je n’ai pas d’autre mot, désolée.» Ce dimanche, ces images refont surface, à la demande du compagnon de la maman de 32 ans.

Plusieurs plaintes déposées

Depuis des années, MavaChou racontait sa vie de maman en vidéo quotidiennement. Cible de violentes critiques sur le web, elle avait déposé plainte contre son ex-mari Adrien Czajczynski et contre X pour harcèlement moral et pour provocation au suicide. Néanmoins, celle-ci est partie le jour de son décès, a expliqué à l’AFP Me Stéphane Giuranna. Depuis mai 2020, il s’agissait de la cinquième plainte de la jeune feme en raison des attaques qui la visaient sur le net, mais les précédentes n’avaient rien donné. Une enquête pour «harcèlement moral ayant poussé au suicide» a été ouverte.