Ludovic Daxhelet remonte sur son cuistax pour le Télévie : «C’est vraiment un défi à l’image de RTL»

L’animateur de RTL-TVI Ludovic Daxhelet réitère son défi cuistax au profit du Télévie, à partir de mardi prochain. Le challenge: parcourir 400 km en cinq jours!

par
Marie Bruyaux
Temps de lecture 3 min.

C’est reparti pour le défi cuistax, tu te sens prêt?

«Oui, c’est reparti pour un petit tour, enfin, un grand tour! On remet le couvert parce que l’année passée, c’était vraiment chouette de partir à l’aventure et de rencontrer tous les gens qui sont venus pédaler avec moi. C’est vraiment un défi à l’image de RTL: solidaire, populaire et familial.»

Tu vas passer par plusieurs villes en Wallonie…

«Oui, on va essayer de rameuter le plus grand nombre de personnes tout autour de la Wallonie, sur 400 kilomètres étalés sur cinq jours. On commence le périple à Paliseul mardi, dans mon petit village, puis on rejoint Durbuy, Liège, Namur, Charleroi, et enfin Mons le samedi pour la grande soirée de clôture du Télévie, où j’aurai les cuisses en feu (rires).»

Comment peut-on suivre ton parcours et participer?

«Les gens peuvent suivre mon parcours sur Televie.be et me parrainer en faisant un don mais ce que je préférerais, c’est qu’ils viennent me rejoindre, pédaler avec moi et mettre un don dans l’urne que j’aurai sur mon cuistax. Je préfère bien sûr des billets parce que les pièces, c’est beaucoup trop lourd (rires)! Il y a six places sur le cuistax, ça va être un moment d’échange et de partage. C’est le défi de tous, car sans les gens, je n’y arriverai pas.»

C’est physique comme défi?

«Oui, quand même. Je serai tout le temps sur le cuistax donc je vais être de moins en moins ‘frais’. Le cuistax, ça n’a rien à voir avec le vélo. Normalement, c’est fait pour pédaler sur du plat à la mer du Nord en famille pendant une heure maximum. Ici, on est quand même sur 400km, et avec un dénivelé conséquent. On va devoir trouver des astuces et se faire tirer par les gens par moments, comme pour monter la citadelle de Namur par exemple.»

C’est important pour toi de relever ce défi pour le Télévie?

«Cette cause est très importante pour moi parce que j’ai eu des proches qui se sont fait avoir par cette crasse, comme je l’appelle. Ma maman a eu un cancer du sein très agressif et a fait 12 chimios. Je l’ai vue fatiguée, sans ses cheveux, ça m’a vraiment beaucoup marqué. Mon ami et associé Marc a eu un cancer un an et demi après ma mère et il est de nouveau en chimio. Il faut faire ce défi pour tous ces gens qui souffrent au quotidien. Je le fais aussi pour ma mère, pour la remercier de s’être battue et d’être toujours en vie. Ce sont les dons qui font avancer la recherche. Et sans les chercheurs, il n’y a pas de solution pour guérir.»

Comment te prépares-tu pour ce challenge?

«J’ai acheté un cuistax il y a deux mois à la mer. Non, je rigole. On ne se prépare pas vraiment physiquement à relever un tel défi. Mais par contre, on se prépare dans la tête, à se dire qu’on va réussir, qu’on va rameuter un maximum de personnes. Je pars avec une grande énergie positive. On the road again, que l’aventure commence!»