Le réalisateur Peter Jackson vend son studio d’effets spéciaux pour 1,38 milliard € (vidéos)

Le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson a annoncé mercredi la vente de son studio d’effets spéciaux, Weta Digital, un des plus renommés de l’industrie du cinéma, à une entreprise américaine de logiciels qui souhaite développer le «métavers», l’univers numérique parallèle.

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par
AFP
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Unity Software, dont le siège social se situe à San Francisco, a indiqué que cette acquisition, d’un montant de 1,6 milliard de dollars (1,38 milliard €) lui permettra d’«élaborer l’avenir du métavers», contraction de méta-univers («metaverse» en anglais), une sorte de doublure numérique du monde physique, accessible via internet.

Selon cette entreprise américaine, la technologie que possède Weta – utilisée dans des superproductions telles que la trilogie du «Seigneur des anneaux» et «Avatar» – doit permettre à ses abonnés de créer leur propre univers ultra-réaliste d’un monde virtuel.

«Démocratiser ces outils à la pointe»

«Nous sommes ravis de démocratiser ces outils à la pointe (de la technologie) et de donner vie au génie de Sir Peter Jackson et à l’incroyable talent d’ingénierie de Weta pour les artistes du monde entier», a déclaré John Riccitiello, président d’Unity, dans un communiqué.

Dans le cadre de cet accord, Unity Software détiendra la technologie et les actifs d’ingénierie de Weta Digital, basée à Wellington, tandis que M. Jackson restera propriétaire de la majorité d’une société indépendante d’effets cinématographiques appelée WetaFX.

Le réalisateur a affirmé que pouvoir utiliser les programmes révolutionnaires de Weta Digital changeait la donne pour les personnes travaillant dans le secteur de la création.

«Ensemble, Unity et Weta Digital peuvent ouvrir une voie permettant à tout artiste, quel que soit son secteur d’activité, de tirer parti de ces outils incroyablement créatifs et puissants», a-t-il déclaré.

L’univers numérique parallèle aiguise de nombreux appétits car il devrait permettre de démultiplier les interactions humaines, en les libérant des contraintes physiques

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Considéré comme le prochain grand saut dans l’évolution d’internet, ce «Graal», imaginé par la science-fiction depuis près de 30 ans, est devenu un nouvel horizon de développement.

Mark Zuckerberg, le patron du géant américain des réseaux sociaux Facebook, a annoncé en octobre que son entreprise s’appelait désormais «Meta» comme le mot grec pour «au-delà», mais aussi comme métavers, pour méta-univers.