Le fort Boyard «fragilisé» après avoir été frappé de plein fouet par une tempête (vidéo)

La tempête Gérard a secoué la côte Atlantique française ces derniers jours. L’emblématique fort Boyard n’a pas été épargné, et a tremblé face aux immenses vagues qui l’ont frappé de plein fouet. Il semblerait d’ailleurs qu’il a été fragilisé par la tempête.

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Le fort Boyard est connu de tous grâce au jeu télévisé de France 2 du même nom, qui existe depuis maintenant plus de 30 ans. Mais avant d’être un lieu qui héberge l’une des émissions les plus connues de France, le bâtiment est avant tout un lieu historique de Charente-Maritime. Vieux de plus de 200 ans, le fort devient d’ailleurs de plus en plus fragile et a besoin de travaux.

Ainsi, lorsque le vent souffle, comme cela a été le cas entre dimanche et lundi à cause de la tempête Gérard, les locaux ont fait part de leur inquiétude. Avec des rafales allant jusqu’à 163km/h, le fort a passé un sale moment. « La houle et les courants rongent les pierres du fort à sa base, fragilisant ainsi l’édifice», expliquent nos confrères de Sid-Ouest. À l’heure actuelle, le fort est régulièrement contrôlé et peut toujours accueillir le tournage de l’émission quand les conditions météo le permettent.

Un moment inoubliable

Et si les locaux craignaient des dommages irréparables, le photographe Xavier Léoty a fait le déplacement pour capturer le moment où les vagues frappaient le fort de plein fouet. « Ça faisait un moment que je voulais faire une photo du fort sous une grosse vague. Il me fallait juste une tempête! Mais je ne pensais pas que ça monterait aussi haut», explique ce reporter qui a publié la vidéo sur YouTube.

« J’ai fait une série de trois vagues. Bien sûr, les embruns donnent cette impression de hauteur, par rapport à la vigie, mais les vagues sont assez grosses et recouvrent le mur. On voit d’ailleurs l’eau qui coule aussitôt après le long du parapet. (…) Le soleil perçait par moments, d’où cette lumière particulière. J’ai quand même pris des averses! J’ai même failli avoir un arc-en-ciel, mais il n’était pas dans l’axe de l’image», explique le journaliste pour SudOuest, qui se souviendra longtemps des images qu’il a prises.

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