Jennifer Lawrence «traumatisée» par les photos d’elle nue publiées dans le «Bigard Magazine»

L’actrice Jennifer Lawrence s’est dite «traumatisée» dans une interview à Vanity Fair, après la publication de cinq photos d’elle nue dans le «Bigard Magazine», un hors-série édité par l’humoriste. Le magazine, qui avait repris des photos volées de l’actrice, a été condamné à lui verser des dommages et intérêts pour violation de sa vie privée.

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Les faits remontent au 22 juillet dernier. La revue érotique King publiait un hors-série baptisé «Bigard Magazine» dans lequel l’humoriste racontait quelques petites histoires avec des commentaires épicés, le tout accompagné de photos de femmes dénudées. Parmi elles, cinq photos volées de Jennifer Lawrence. Suite à une plainte de l’actrice pour violation de sa vie privée, le «Bigard Magazine» a été condamné à verser 20.000 euros à la star.

En 2014, un hacker nommé Edward Majerczyk était parvenu à pirater le téléphone et l’ordinateur portable de plusieurs stars comme Jennifer Lawrence, Rihanna, ou encore Kim Kardashian, pour voler des photos d’elles dénudées et les poster sur le web. En 2017, Edward Majerczyk avait été condamné à neuf mois de prison.

«Mon traumatisme existera pour toujours»

Cette histoire de photos volées refait donc surface, en France cette fois. Jennifer Lawrence a confié au magazine Vanity Fair qu’elle n’arrivait pas à tourner la page. «Tout le monde peut regarder mon corps nu sans mon consentement, à n’importe quel moment de la journée. Quelqu’un en France a publié ces clichés. Mon traumatisme existera pour toujours», confie l’interprète de Katniss Everdeen.

L’actrice confie encore au magazine que cette affaire l’a profondément marquée mentalement. Elle a d’ailleurs fait une pause dans sa carrière en 2019. «Je pense que tout le monde en avait marre de moi. Je ne pouvais plus rien faire, ce n’était jamais assez bien. (…) Je pense que j’ai toujours essayé de satisfaire les gens la majorité de ma vie. Et finalement, j’en étais arrivée à un point où j’avais l’impression que les gens n’étaient pas contents de mon existence. J’ai compris que seul le travail ne suffisait pas», conclut la jeune femme.