« House of the Dragon » : les créateurs défendent la scène choc de l’accouchement

À peine diffusé, le premier épisode de la série « House of the Dragon », le prequel de Game of Thrones, fait déjà couler beaucoup d’encre. Une scène en particulier, celle d’un accouchement sanglant, a choqué bon nombre de téléspectateurs. Au point que les showrunners ont du se justifier.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Attention, spoilers! Ce lundi était grandement attendu pour les fans de « Game of Thrones » : HBO diffusait le premier épisode de « House of the Dragon », le prequel de la série à succès. Et une séquence a profondément marqué les téléspectateurs. On y voit la reine Aemma Arryn se faire ouvrir le ventre pour mettre au monde son enfant (qui arrivait en siège), sur les ordres de son mari, le roi Viserys Targaryen, qui rêvait d’un héritier. Une scène difficile tant visuellement que psychologiquement.

Dès la diffusion de l’épisode, les réactions ont fusé, dénonçant une scène extrêmement violente, et, surtout, l’absence d’avertissement vis-à-vis des traumatismes liés aux accouchements.

Les créateurs se défendent

Face à ce déluge de critiques, les créateurs ont justifié leur choix, assurant que rien de ce qui avait été montré ne l’a été « gratuitement ».

« Nous avons mis un point d'honneur à montrer cette scène, en amont, au plus grand nombre de femmes possible. Nous leur avons posé la question: "était-ce trop violent pour vous ?" », s’est défendu le co-showrunner Miguel Sapochnik, dans les colonnes d’Insider. « À l’unanimité, la réponse était : non. On nous a aussi répondu : ‘’ non, il fallait même en faire plus’’. »

Selon le réalisateur, ce qu’ils ont avant tout voulu mettre en avant, c’est le manque de choix d’Aemma quant à son propre sort. « On ne doit pas s’en détourner parce que cela soulève un point essentiel, qui est cette idée de choix », poursuit Miguel Sapochnik. « Elle n’a pas à choisir. Elle est effectivement assassinée par son mari. Et ça donne une bonne indication sur l’état des choses dans le monde dans lequel on vit », conclut-il, en référence, on peut l’imaginer, à l’abrogation du droit à l’avortement aux États-Unis.