Pourquoi voit-on de moins en moins d’étoiles la nuit?

Les chiffres sont interpellants: si on pouvait observer 250 étoiles sur un site il y a 18 ans, aujourd’hui, on n’en voit plus que 100 au même endroit.

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Une fois la nuit tombée, le fait de tourner la tête pour observer les étoiles et l’immensité de l’univers serait-il bientôt de l’histoire ancienne. Le constat est sévère mais les astronomes sont formels: de moins en moins d’étoiles sont visibles la nuit.

Pourquoi les étoiles sont-elles moins visibles?

Une étude publiée ce 19 janvier dans le magazine Science et relayée par Le Figaro indique que «sur un site où 250 étoiles étaient visibles, leur nombre aurait été réduit à 100» et cela sur une période de seulement 18 ans.

Il n’y a pourtant pas moins d’étoiles dans le ciel. La raison de cette «disparition» est à aller chercher du côté de la pollution lumineuse. Au niveau mondial, la luminosité du ciel nocturne augmente ainsi de 7 à 10% par an. Et le déploiement de l’éclairage LED n’y est pas pour rien. Solution plus écologique et économique, l’éclairage LED se multiplie aux quatre coins du monde. Or cela rend l’éclairage plus nombreux et plus brillant. C’est la raison pour laquelle le nombre d’étoiles visibles à l’œil nu diminue fortement.

Une lueur d’espoir?

Avec la crise énergétique que nous traversons depuis un an, il y a néanmoins une lueur d’espoir. En effet, en Belgique et ailleurs en Europe, de nombreuses villes et communes ont décidé d’éteindre l’éclairage public durant une partie de la nuit pour des raisons économiques. C’est donc une bonne nouvelle pour la pollution lumineuse mais aussi pour les animaux.

L’impact de l’éclairage sur les animaux

«Une augmentation de la luminosité du ciel est un indicateur général que nous n’éclairons pas efficacement. Si nous constatons une forte hausse de la luminosité du ciel, il est probable que les émissions affectent également la faune sauvage. Par exemple, les oiseaux migrateurs sont particulièrement vulnérables aux façades éclairées pendant les périodes de mauvais temps», estime Christopher Kyba, auteur principal de cette nouvelle étude parue dans Science.

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