Qu’est-ce qu’on lit? «The Frontier»

Dans l’ouest américain, une gigantesque tempête sème la mort son son passage. Seule une organisation, baptisée La Frontière, est capable de l’arrêter.

par
T.W
Temps de lecture 2 min.

Qu’est-ce que ça raconte?

Ouest Américain, 1870. Sauvés de la potence par un étrange homme en blanc, cinq criminels aux pouvoirs surnaturels ont accepté de rejoindre la Frontière. Cette organisation a été créée dans un seul but: stopper la Tempête, un amas de nuages noirs et d’éclairs dont s’échappent des gémissements inhumains et qui sème la mort partout où il passe. Nos cinq salopards sont envoyés dans la ville de Caldwell avec une mission: sacrifier les habitants pour accomplir un rituel de sang et arrêter le cataclysme. Mais nos «héros» sont-ils prêts à sacrifier le peu d’humanité qu’il leur reste?

Qu’est-ce qu’on en pense?

Et si le seul espoir de sauver l’Humanité reposait sur les pires criminiels de la planète? C’est le pitch terriblement accrocheur de «The Frontier». Prenez une bonne dose de western, un peu de fantastique et d’ésotérisme et une pincée de gore et d’hémoglobine, le tout dans un format manga mais à l’européenne et vous aurez «The Frontier». De l’aveu de l’éditeur, c’est la rencontre entre le film «Les Sept Samouraïs» et la série «The Boys». Force est de constater que ça marche bien. En un peu plus de 200 pages, ce premier tome plante le décor. C’est parfois un peu brouillon. Le récit oscille sans cesse entre le présent et le passé et il faut s’accrocher pour découvrir les cinq personnages et s’y attacher. On verra si ça vaut le coup dans les prochains mois mais c’est prometteur. Le tome 2 est prévu en juin et le troisième en janvier 2024.

«The Frontier», de Paliaga et Fioriniello, éditions Le Lombard, 224 pages, 12,45 €