Face à l’inflation, comment garder la forme sans se ruiner?

La hausse des prix impacte (aussi) la pratique sportive. Depuis le début de l’année, beaucoup ont renoncé à s’inscrire à un sport du fait de leur situation financière. Pour conserver une activité physique régulière, certains n’hésitent pas à retrouver leurs habitudes de confinement. Explications.

par
AFP
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«Avec la hausse des prix, j’ai résilié mon abonnement Basic-Fit». Comme Arnaud, 29 ans, de nombreux adeptes de la «salle» se voient dans l’obligation d’abandonner leurs habitudes en salle de sport. Selon un sondage Odoxa pour Keneo et RTL, près d’un quart des Français ont renoncé à pratiquer un sport du fait de leur situation financière. Une mauvaise nouvelle pour un secteur déjà frappé de plein fouet par la pandémie.

Les salles de sport envisagent d’augmenter leurs tarifs, du fait notamment de la hausse du coût de l’énergie. «Pour une salle, les dépenses en gaz et en électricité représentent généralement 5 à 7% du prix annuel de fonctionnement», explique Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle au Figaro. La sobriété énergétique est l’un des points envisagés pour éviter que la note ne soit trop salée.

La grande débrouille

Pour les néo sportifs, il est temps de revenir aux habitudes prises lors des différents confinements. «J’ai repris les applications de sport pour les programmes et quand je me sens seul, je mets des vidéos de coach sportif sur YouTube», explique Arnaud. Exit les installations sportives et autres machines, le jeune homme se contente d’exercices reposant uniquement sur le poids du corps. «Finalement, mon budget sport de ce mois-ci se résume à un tapis à 8 €», plaisante le principal intéressé.

Les parcs de street-workout, comprendre entraînement de rue, sont aussi une solution pour faire du sport à moindres frais. Ces infrastructures qui privilégient le poids du corps proposent des barres fixes, des bancs de musculation, ou des barres parallèles, autant de matériel pour se maintenir en forme. Pour les nostalgiques de la salle de sport, c’est aussi l’occasion de croiser d’autres passionnés.

Santé Public France publie un guide pour aider les parents à mettre leur enfant au sport, via la campagne «Faire bouger les ados, c’est pas évident. Mais les encourager c’est important». Au programme, des défis sportifs à faire en extérieur, comme un «safari photo» à réaliser avec son smartphone ou encore du «géocaching», à savoir une chasse au trésor pour trouver des boîtes, sans valeur, et les signer pour marquer sa présence.

En Belgique, la plupart des mutualités vous remboursent une partie des frais d’affiliation à un club de sport, pour vous et/ou votre enfant.