On a testé la nouvelle Switch OLED de Nintendo

Quatre ans et demi après la Switch et deux ans après la Switch Lite, Nintendo dégaine la Switch OLED. Ce nouveau modèle vaut-il le coup? On vous dit tout!

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Quelques jours avant sa sortie officielle prévue ce vendredi 8 octobre, nous avons eu l’occasion de tenir la nouvelle Nintendo Switch OLED entre les mains. On ne va pas vous mentir, au premier coup d’œil, les différences ne sautent pas aux yeux. Vendue 349,9 €, la Switch OLED se distingue néanmoins par un nouveau coloris. Le blanc se marie parfaitement avec parfaitement avec la console et lui procure un design à la fois sobre et élégant. Et si vous préférez les couleurs néons, rassurez-vous, la Switch OLED est aussi disponible avec des Joy-Con rouge et bleu et avec une station d’accueil noire, comme le modèle original.

Une question de taille

La principale nouveauté de la Switch OLED, c’est son écran. Comme son nom l’indique, elle possède une dalle OLED de 7 pouces qui remplace l’écran LCD de 6,2 pouces. Ce n’est pas de la 4K, la résolution reste la même (720p), mais la différence est bel et bien visible à l’œil nu. La dalle OLED procure un meilleur contraste et des couleurs plus éclatantes. Au-delà de Metroid Dread (voir encadré), des jeux comme Super Mario Odyssey ou Mario Kart 8 Deluxe ont ainsi une seconde jeunesse. Ce nouveau modèle apporte un confort visuel supplémentaire en mode portable. D’autant plus que l’écran est plus grand. Sur le papier, la différence de 0,8 pouce peut sembler minime, mais console entre les mains, elle saute aux yeux. L’écran gagne quelques millimètres en hauteur et en longueur et les grandes bandes noires autour de l’écran ont disparu. C’est simple, lorsqu’on pose les deux modèles l’un à côté de l’autre, le modèle de 2017 fait presque figure de dinosaure. Ces nouveautés ont un impact sur le poids. La Switch OLED est plus lourde de 30 gr. Cette augmentation de près de 10% par rapport à l’ancien modèle peut sembler négligeable mais certaines personnes pourraient y voir un handicap lors de longues sessions de jeu en mode portable.

Pour découvrir l’une des autres nouveautés de la Switch OLED, il faut retourner la console. Le premier modèle disposait au dos d’un petit pied escamotable de moins de 2 cm pour soutenir la console en y jouant en mode portable. Pour la Switch OLED, Nintendo a vu les choses en grand avec un pied qui fait toute la longueur de l’écran et qui peut être réglé et ajusté au millimètre près. De quoi apporter une meilleure stabilité mais aussi plus de confort, notamment lorsque plusieurs joueurs se retrouvent autour de l’écran.

Des nouveautés bienvenues

Enfin, Nintendo a revu la station d’accueil de la Swich qui se branche au téléviseur. Elle dispose désormais d’un port Ethernet pour améliorer l’expérience de jeu en ligne. C’est plus anecdotique mais esthétiquement, elle est également plus jolie avec des bords plus arrondis, un nouveau revêtement et une sorte de grip sous le socle. La station d’accueil blanche est du plus bel effet sur un meuble télé, à côté d’une PS5 par exemple.

Les autres nouveautés de la Switch OLED se découvrent une fois la console allumée. Elle est équipée de nouveaux haut-parleurs qui améliorent le rendu sonore. De plus, l’un des principaux défauts de la Switch est (en partie) corrigé puisque ce nouveau modèle embarque 64 Go de stockage interne, contre 32 Go précédemment. C’est toujours un peu léger mais au moins cela permet de jouer à tous les jeux du catalogue Nintendo Switch sans avoir à ajouter une carte mémoire micro-SD dans la console.

Pour le reste, la Switch OLED est compatible avec tous les jeux et les accessoires de la Switch classique. Malgré la différence de taille, l’ancienne station d’accueil fonctionne avec le nouveau modèle et réciproquement, la nouvelle peut très bien accueillir l’ancien modèle. Pratique! Même choses avec les Joy-Con. Même si ça n’est a priori pas une très bonne nouvelle, tant le fameux «Joy-Con drift» est le point noir de la Switch. Croisons les doigts pour que ça ne soit pas le cas, mais si Nintendo n’a apporté aucune nouveauté au niveau de ces manettes détachables, dans quelques années, voire quelques mois, elles pourraient être victimes de ce syndrôme qui fait que le joystick se dirige tout seul dans une direction non désirée.

Notre verdict

La Nintendo Switch OLED n’est pas une nouvelle console, c’est une amélioration de la Switch actuelle. Sur le papier, les nouveautés ne sont pas impressionnantes. Mais console en main, la différence est bien réelle. Le nouvel écran OLED fait des merveilles et sa taille légèrement plus grande rend l’expérience de jeu bien plus confortable en mode portable. Si vous envisagez l’acquisition d’une Switch, pour 50 € de plus que le modèle classique, on vous conseille sans hésiter la Switch OLED. Même si vous possédez une Switch de 2017, le changement mérite réflexion car la qualité de l’écran, la meilleure autonomie (jusqu’à 9h) et la plus grande capacité de stockage interne sont de bons arguments. Par contre, si le jeu en mode portable ne vous intéresse pas et que vous jouez seulement sur votre télé, gardez votre argent, le passage à une Switch OLED est inutile! (tw)

Découvrez la bande-annonce de présentation:

Le retour de Metroid

Le lancement de la Switch OLED s’accompagne de celui du jeu de la rentrée de Nintendo: Metroid Dread. Disponible sur Switch, Switch OLED et Switch Lite, il marque le grand retour de Samus Aran que les joueurs n’avaient plus vu depuis 2017 sur 3DS. Metroid Dread constitue une excellente vitrine pour la Switch OLED et son nouvel écran. Le jeu comporte une multitude de cinématiques en 3D qui en mettent plein les yeux et le rendu sonore n’est pas en reste. Dans ce jeu à défilement latéral en 2D, vous devrez vous échapper d’une planète hantée par une menace mécanique. À la fois old-school dans ces mécanismes mais très moderne dans sa réalisation, Metroid Dread ravira sans aucun doute les fans de la saga Metroid. Néanmoins que les nouveaux joueurs soient prévenus: Metroid Dread est un jeu exigeant et difficile. Il ne prend pas les joueurs par la main. Les morts font partie de l’expérience du jeu et sont nombreuses. Et ici, on ne peut pas choisir la difficulté, il faudra donc vous accrocher!