Test de Dying Light 2: Une suite envoûtante sur PS5 et Xbox Series X

Dying Light 2 sort ce vendredi 4 février sur PC, PlayStation et Xbox. Entre FPS, RPG et jeu de parkour dans un open world rempli de zombies, c’est la bonne surprise de ce début d’année.

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En 2015, les joueurs qui ont joué à Dying Light n’ont probablement pas oublié cette expérience. Il faut dire que le jeu développé par le studio polonais Technland brillait par son originalité. Sept ans plus tard, après un développement long et laborieux, Dying Light 2 débarque enfin. Et ça valait la peine d’attendre!

Une recette gagnante

En 2038, on incarne Aiden dans ce qu’il reste de la civilisation que nous connaissons aujourd’hui. Un virus a décimé la population mondiale et les ruines de l’ancien monde grouillent d’infectés et de pillards. Après avoir choisi entre trois modes de difficulté et, sur les consoles new gen, entre trois modes graphiques (qualité, performance ou résolution), c’est parti pour l’aventure et la survie. Rapidement, on (re)découvre les bases de Dying Light.

Le jeu se déroule avec une vue à la première personne, comme un FPS, et les déplacements reposent sur le parkour. L’objectif est de se déplacer, de préférence en hauteur, loin des infectés, en sautant de toit en toit, en escaladant et en réalisant toute une série d’acrobaties. Le résultat est toujours aussi réussi. Dying Light 2 procure ce sentiment grisant d’évoluer entre toute liberté dans un immense et magnifique monde ouvert. Après les bases, on apprend à cueillir des camomilles et à récupérer du miel pour ensuite fabriquer un remède. On s’infiltre dans une villa abandonnée et on utilise la fonction «instinct de survie» pour récupérer le maximum de ressources: du cuir, du tissu, de la ferraille, de l’alcool ou encore des cigarettes.

Ceux qui ont joué au premier opus ne seront pas dépaysés tant la recette reste similaire. Les autres découvriront toute la richesse des mécaniques de Dying Light. Et pas besoin d’avoir joué au premier opus pour apprécier cette suite.

Bonne nuit et bonne chance

Au premier abord, la fin du monde peut sembler très paisible. Dans des combats rapprochés intenses et surprenants, on affronte assez facilement les premiers rôdeurs et infectés. Mais ce n’est qu’un petit avant-goût de ce nous attend une fois la nuit tombée. Car comme son prédécesseur, Dying Light 2 repose sur la distinction entre le jour et la nuit. Entre 20h et 8h du matin, les adversaires deviennent bien plus féroces. La nuit, notre immunité est limitée. Un chronomètre est d’ailleurs là pour vous le rappeler. Il règne une tension permanente. Il faut trouver des abris, des refuges et des lampes UV pour espérer survivre dans ce milieu extrêmement hostile. On peut aussi choisir d’aller dormir et se réveiller au petit matin. Mais parfois, il vous sera impossible d’éviter la nuit et son chaos.

Avec le parkour et le fait que le jeu se joue à la première personne, Dying Light 2 rappelle Mirror’s Edge. On retrouve aussi dans le jeu un petit côté Assassin’s Creed, que ce soit dans la gestion des armes, des équipements et des vêtements (avec des niveaux) ou encore de la capture de campements. Au-delà de ces influences, le jeu procure une expérience vraiment unique et plaisante.

Une écriture au top

Le gros point fort de Dying Light 2 est la qualité de la narration. Il y a eu un boulot énorme sur l’écriture du jeu, avec plus de plus de 40.000 lignes de dialogues. Le résultat est passionnant; l’aventure palpitante et variée. Il est difficile de poser la manette tant elle est rythmée. Même les nombreuses quêtes annexes sont excellentes et bien écrites. La durée de vie est conséquente. Comptez une bonne vingtaine d’heures pour terminer l’aventure en ligne droite et plus du double en remplissant toutes les quêtes annexes.

À côté de la qualité de l’écriture, il y a aussi la réalisation graphique. Sur la version Xbox Series X que nous avons testée, Dying Light 2 est tout simplement magnifique. En plus, le monde ouvert est vraiment convaincant, rempli d’activités et de surprises. Par exemple, ce n’est qu’après 12h de jeu que nous avons débloqué des nouvelles fonctionnalités comme le déplacement rapide et le parapente. On regrettera juste que malgré l’énorme budget du jeu, la localisation en français soit si mauvaise. La traduction est parfois complètement ratée. Dans les petits points négatifs, on soulignera certaines animations décevantes et peu convaincantes comme quand le héros fouille un corps ou des objets. Plus embêtant, quelques bugs viennent parfois gâcher l’expérience de jeu. En plus, chaque partie repose sur une seule et unique sauvegarde, automatique qui plus est. Pour éviter le même genre de mauvaise surprise rencontrée lors de notre test (progression complètement bloquée à cause d’un bug), espérons que le patch disponible le jour du lancement vienne corriger tout ça.

Notre verdict

Dying Light 2 est la bonne surprise de ce début d’année 2022. Il se dégage du jeu quelque chose d’unique et de prenant. Les Polonais de Techland livrent une copie quasi parfaite avec des graphismes magnifiques, un monde ouvert extrêmement convaincant et une qualité d’écriture époustouflante. Une aventure longue et passionnante (et parfois un peu flippante) à découvrir d’urgence. 4/5

Découvrez le dernier trailer de gameplay: