Michaël Miraglia : « Mon secret est que je cours cinq fois par semaine »

Michaël Miraglia a fêté en août sa première année chez RTL TVi. Tous les jours, il présente ‘De quoi je me mêle'. Avec le zapping du web, l'actu médias, les défis culinaires et la musique-live, l'émission propose cette saison une nouvelle mouture. Pour le plus grand plaisir de son présentateur.
par
Maite
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Le ton global de l'émission ‘De quoi je me mêle' a quelque peu changé, non ?

« Oui, cette année, l'émission est devenue un vrai talk-show.  On est passé dans le divertissement. L'année passée, on faisait ce qu'on appelle de l'infotainment, c'est-à-dire que quand on venait avec une séquence, même si on essayait de la rendre divertissante, la partie info était très importante. Aujourd'hui, l'objectif est de faire passer une info sans vouloir à tout prix expliquer le pourquoi du comment. Nous sommes dans une ambiance de talk-show avec des réactions, des humeurs, de l'humour… »

Et au niveau des rubriques, quels sont les grands changements ?

« On a lancé un défi cuisine avec de l'argent à gagner pour les spectateurs qui y participent et les téléspectateurs qui votent. Nous avons également une rubrique clairement définie web durant laquelle les membres du public commentent les images qui ont fait le buzz. Il y a aussi une rubrique médias. Et surtout, il y a la musique. C'est vraiment unique en Belgique. Nous proposons du live  -même si on enregistre à l'avance pour des raisons pratiques. Les artistes viennent avec des versions acoustiques, il n'y a pas de play-back. Sans oublier le nouveau plateau, les lights, … En fait, on retrouve tous les codes du divertissement.»

Cette émission a souvent été comparée à ‘On n'est pas des pigeons !'. Ces changements ne sont-ils pas issus d'une volonté de vous en démarquer ?

« Avant même la première diffusion de ‘De quoi je me mêle' l'année passée, les gens parlaient d'une ‘copie pâle' de ‘On n'est pas des pigeons !'. Tout ça parce que j'étais là. Sauf que ‘les pigeons', c'est de la consommation et de la défense du consommateur. Nous n'avons jamais fait de la défense du consommateur. Et quand on faisait de la consommation, c'est parce qu'un objet un peu dingue venait de sortir.  On a toujours fait des choses différentes. Mais encore aujourd'hui, je lis parfois des commentaires qui parlent de copie, malgré la musique, le défi culinaire, etc. La chose que l'on a en commun, c'est une table et des chroniqueurs. Mais cela se fait partout depuis des années. »

Votre émission est diffusée à 17h30. C'est un fameux défi que la chaîne s'est lancée.

« C'est sûr que si on était diffusé une heure plus tard, on aurait plus d'audience et un autre public. C'est un véritable challenge. Mais il y avait un créneau à prendre. Mettre l'émission plus tard était de toute façon impossible. Il y a l'émission ‘Septante et un' de Jean-Michel Zecca qui cartonne. Et elle est suivie par le journal télévisé. »

Quelle est votre marge de liberté ?

« Je suis présentateur de l'émission. Elle ne m'appartient pas. Par contre, je me sens libre de critiquer, de proposer, etc. En Belgique, il n'y a pas de Cyril Hanouna, qui est le maître à bord absolu de ses émissions. En France, beaucoup d'animateurs sont producteurs. Ici, ce n'est pas l'émission de Michaël. C'est une émission présentée par Michaël et préparée par une équipe. »

Le talk-show, c'est quelque chose que vous aimeriez encore plus développer dans le futur ?

« J'ai l'impression d'avoir appris plus de choses ici en un an que dans toute ma carrière.  Je ne renie pas du tout d'où je viens mais une routine s'était installée. Cette saison encore, j'apprends un nouveau job qui est hyper excitant parce que tous les jours sur le plateau, il peut tout se passer. Même si c'est du fun, on doit être capable d'avoir les bons réflexes.  On peut déconner autour de la table mais pas tomber dans le ‘no limite'. On ne peut pas blesser les gens. »

Avec cette quotidienne, vos journées sont bien remplies. Quel est votre astuce pour rester en forme?

« Le truc, c'est que là, il est 19h30. Le temps que je rentre à la maison, il sera 20h30. L'heure d'enfiler mes baskets et mon short pour aller courir une heure. Si je ne fais pas ça, je suis cuit. Je cours cinq fois par semaine. J'ai besoin de ça. Je n'ai pas d'autres trucs pour me remettre en forme. Même si je suis fatigué, je me force à aller courir. Ça me rebooste physiquement et mentalement. C'est ça mon secret. »

Avez-vous d'autres projets ?

« Chez RTL, il y a une véritable volonté de mettre les animateurs sur d'autres projets. Personnellement, c'est ce que je voulais : faire plein de choses différentes. Et on s'éclate. Par ailleurs, le fait de s'investir sur d'autres projets ou émissions permet de casser le rythme et de ne pas s'enfermer dans une routine. Demain par exemple (mercredi, ndlr), je pars toute la journée sur les routes de Belgique avec Emilie Dupuis pour « I like Belgium ». C'est ressourçant. »

Cela fait un an que vous êtes chez RTL. Avez-vous fêté cet anniversaire ?

« Maintenant que vous le dites, je me rends compte qu'on ne l'a pas fêté. Mais on fêtera les deux ans, c'est encore mieux (rires) ! »

Vous êtes d'origine montoise. Retournez-vous de temps en temps à Mons ?

« J'y retourne quasiment toutes les semaines. Mes parents habitent Hensies. Je suis d'origine italienne. Alors, le dimanche, c'est le jour de la famille, des pâtes, des desserts… Bon j'avoue que j'ai un peu dérogé à la règle ces derniers temps car le dimanche, je dois travailler sur l'émission. Mais j'essaie d'aller au moins toutes les deux semaines. Je suis resté très attaché à la région.»

 

Qui est Michaël Miraglia ?

Michaël Miraglia présente depuis fin août 2015 l'émission ‘De quoi je me mêle' sur RTL TVi. Avant cela, il travaillait sur la chaîne publique. Il y a notamment présenté, aux côtés de Sébastien Nollevaux, l'émission 'On n'est pas des pigeons!'. Originaire d'Hensies, il a fait ses débuts en tant que journaliste sur Télé Mons-Borinage

Photos RT TVi/ J.-M. Clajot