Il rate son arrêt de train avant un examen, la police et la SNCF l’escortent

Un étudiant français a vécu une sacrée aventure au moment de se rendre dans son centre d’examen.

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Un lycéen parisien a pu passer son épreuve de français du Baccalauréat au lycée Saint-Joseph de Reims, mardi, grâce à l’aide de la SNCF, d’un taxi et… des gendarmes, rapporte nos confrères de 20 Minutes et Sudinfo. Tout est parti d’une erreur de l’élève. Il n’avait pas raté le train mais oublié de descendre à Reims, où son centre d’examen se situait donc. Quelques dizaines de minutes plus tard, il arrivait à Nancy. «Quand je l’ai pris en charge à la gare, le gamin était totalement paniqué», raconte le chauffeur de taxi Boudriss Ben Abba, confirmant une information de France Bleu Sud Lorraine.

«Le lycéen s’est tout de suite présenté au contrôleur dans le train. Celui-ci a alerté la gare de Nancy pour qu’elle mette un taxi à sa disposition», explique le service communication de la SNCF Grand Est. «Cette décision à 450 euros avait un caractère exceptionnel. Elle entre dans le cadre du dispositif SNCF-Exam où, pendant les deux premiers jours des épreuves du bac, on est particulièrement vigilants à la situation des jeunes.»

«J’ai zappé le Code de la route»

«Ma mission, c’était qu’il arrive à l’heure à son centre d’examen», se souvient le chauffeur de taxi. «C’est le sentiment humain qui a primé. J’ai complètement zappé le Code de la route. Je n’ai pas calculé le danger», reconnaît-il. Au point d’être rattrapé par les gendarmes à une cinquantaine de kilomètres de Reims.

«J’ai entendu derrière moi la sirène d’une voiture de gendarmerie. Je me suis dit, c’est bon, je suis plombé», raconte encore avec humour Boudriss Ben Abba. «Je descends du véhicule et j’explique la situation aux gendarmes. Ils ont marqué un blanc. Puis ils ont appelé le gamin et l’ont fait monter dans leur véhicule», rapporte-t-il.

«Par souci de rapidité, les gendarmes ont emmené ce jeune vers son lieu d’examen», confirme-t-on à la Légion Champagne-Ardenne de la gendarmerie. «Au retour, j’ai même eu un coup de fil d’une des gendarmes pour me dire que le jeune était bien arrivé à l’heure, s’étonne encore Boudriss Ben Abba. Ils étaient humains, vraiment humains.»