Il doit payer 300€ car il lui manquait 50 cents pour s’acquitter d’un ticket de parking

Une dette de stationnement de 4,50€ qui vire en amende salée de 300 euros, cela fait réagir. Mais cela pourrait aussi bien ruiner les plans de fin de carrière de Clive qui doit payer cette somme pour un simple oubli de 50 malheureux centimes. Propriétaire d’un magasin de chaussures, Clive s’est vu imputer un jugement du tribunal après avoir refusé de payer des centaines d’euros de frais de pénalité pour avoir payé par erreur un montant trop faible pour son ticket.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 3 min.

Clive, 77 ans, a peur d’être fiché auprès de sa banque à cause des proportions que prend cette affaire, qui part tout de même d’un manque à gagner de… 50 cents pour la société de parking.

En octobre 2019, Clive dispose son ticket de parking d’une valeur de 4 euros, comme d’habitude, sur sa voiture. Mais il ne savait pas que le montant avait été majoré de 50 cent. La société privée Premier Parking Logistics – qui exploite le parking de Crown Lane à Stourbridge, dans les West Midlands – lui a envoyé une amende de 60 euros quelques semaines plus tard.

Clive a donc écrit à la société pour expliquer sa mésaventure, mais en réponse, il reçoit une deuxième amende de 160 euros. Après avoir repris contact avec l’entreprise pour régler le problème et n’avoir reçu aucune réponse, Clive a supposé que l’amende avait été annulée.

«Cela a tout chamboulé»

Mais il a découvert que l’affaire avait été portée devant le tribunal en janvier de cette année, et que l’amende dépassait désormais les 300 euros. Sa femme, qui souffre d’une leucémie et se remet difficilement de ma Covid, désespère: «Cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas eu la leucémie et la Covid, c’est ma faute», relate son mari. «Que peut-on répondre à cela? Ça m’a brisé le cœur».

«J’espérais me retirer de l’entreprise l’année prochaine, mais cela a tout chamboulé. Être appelé au tribunal à mon âge est tout à fait injuste. Cela va considérablement m’affecter pour tout ce que je pourrais vouloir faire financièrement à l’avenir.»

Délai d’appel expiré

L’entreprise a déclaré que la pression financière de la pandémie l’avait forcée à «poursuivre de vieilles dettes» et qu’elle avait été assaillie d’excuses de la part de clients essayant d’éviter de payer des amendes… «C’est la même vieille histoire», a déclaré le porte-parole.

Mais l’avocate de Clive ne comprend pas comment l’amende initiale avait augmenté de façon si spectaculaire pour atteindre plus de 300 euros. «Malheureusement, la société a dit qu’elle ne pouvait pas abaisser la pénalité parce que le délai d’appel avait expiré et que la dette avait été transférée à une agence de recouvrement.»