Éjaculation précoce: une méthode fait ses preuves pour durer sept fois plus longtemps

Des chercheurs de l’Université de Beyrouth, au Liban, ont présenté une nouvelle méthode non invasive pour traiter efficacement l’éjaculation précoce.

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L’étude, consignée dans l’Asian Journal of Urology le 21 février, démontre l’efficacité de cette nouvelle technique. Mais le traitement, relativement contraignant, pourrait en rebuter plus d’un. En effet, il s’agit de placer des électrodes sur le pénis qui enverront des impulsions électriques durant 30 minutes. Une opération à répéter… trois fois par semaine.

Sept fois plus long

Néanmoins, la méthode semble porter ses fruits. Les scientifiques libanais l’ont testée auprès d’un volontaire de 28 ans. En moyenne, il éjaculait habituellement 40 secondes après pénétration vaginale. Après six mois de traitement, ce temps de latence a considérablement augmenté, passant à 3,9 minutes. C’est à ce moment qu’ils ont arrêté la thérapie. Et quatorze mois après le début du traitement, il était à 4,9 minutes.

Les auteurs de l’étude admettent ne pas avoir tout compris des mécanismes à l’œuvre dans cette nouvelle méthode. Toutefois, ils estiment que ces bons résultats s’expliquent par une stimulation du nerf pénien dorsal sur la vessie hyperactive.

Quoi qu’il en soit, il faudra avant toute commercialisation faire des tests supplémentaires sur des groupes plus importants de volontaires. Quant à savoir si ce traitement est douloureux pour les testeurs… Les médecins ne se sont pas exprimés sur la question.

À noter que des médicaments sont déjà disponibles sur le marché pour retarder l’éjaculation. En outre, une thérapie, axée sur la confiance en soi et le soulagement des angoisses, peut aussi aider certains patients, améliorant le délai d’éjaculation de 45% à 65%.