Atteinte de psychose puerpérale, elle croit que le diable est à ses trousses
La psychose puerpérale est une
Stacey Gee et son compagnon sont les heureux parents de deux petits garçons, mais la deuxième grossesse de la jeune femme a été particulièrement difficile à vivre. En effet, elle explique au Daily Star qu’elle a drastiquement changé de comportement, à cause du chamboulement de ses hormones lié à sa bipolarité, une maladie mentale.
«La période la plus effrayante de ma vie»
«C’était honnêtement la période la plus effrayante de ma vie. Mes sens étaient tellement exacerbés que j’en tremblais», commence cette maman de 31 ans. Les premiers symptômes inquiétants surviennent lorsqu’elle est en vacances avec Danny et Joey, mais Stacey mais cela sur le compte de la grossesse.
Quelques mois plus tard, la situation dégénère et l’Anglaise est victime d’hallucinations, se convainc qu’elle est Jésus et que le diable est à ses trousses à l’hôpital, qu’il en a après elle. Elle devient aussi obsédée par le chiffre 7 et finit par tout faire sept fois. La maman est aussi convaincue de voir des gens décédés. Les médecins déterminent alors qu’elle souffre d’une psychose puerpérale, combinée à des troubles bipolaires.
«J’ai dit à tout le monde que le diable était là»
«J’ai commencé à prédire des choses comme le moment où les membres de ma famille allaient se marier et mourir. Puis j’ai fait une fixation sur mon grand-père, ma grand-mère et ma tante qui étaient décédés. À l’hôpital, je lisais les lignes de la main des gens. Je suis entrée dans la cuisine et j’ai dit à tout le monde que le diable était là», se souvient Stacey.
Après trois semaines sous médicaments, la jeune femme a pu rentrer chez elle car les symptômes s’étaient apaisés. Des infirmières spécialisées dans la santé mentale venaient tout de même régulièrement à son domicile pour s’assurer que tout allait bien. Stacey a fini par accoucher d’un petit Issac, et n’a plus eu de problèmes depuis.
«À cause de mes hormones, la psychose est apparue»
Elle tient tout de même à sensibiliser le public à ce que l’on appelle la psychose puerpérale. «J’ai probablement été bipolaire toute ma vie, mais à cause de mes hormones, la psychose est apparue. Je n’en avais jamais entendu parler et je voulais absolument parler à quelqu’un qui avait vécu une expérience similaire, mais je n’ai trouvé personne. Cela peut arriver à n’importe qui, il faut donc que les gens en soient conscients. J’ai atteint 30 ans sans avoir eu d’épisode. Quelqu’un d’autre pourrait vivre une expérience similaire», conclut-elle.