Ce qu'il faut retenir d'Esperanzah !

par
Maite
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Pour sa 16e édition, le festival Esperanzah ! s'est montré fidèle à lui-même : militant, festif, et familiale. Sur scène, les artistes ont enchanté le public.

 

  • Le festival ne déçoit pas ses habitués

    Pour certains, c'est devenu un rendez-vous annuel : Esperanzah ! a ses habitués, qui reviennent, chaque premier week-end d'août. Les uns aiment la programmation world, les autres les cadres de l'abbaye de Floreffe. « Évidemment qu'on est là, je cale toujours le début de mes vacances pour le premier week-end d'août, pour y participer avant de partir en vacances en famille », explique Denis, un trentenaire qui affiche sa septième participation...

  • La programmation n'a pas déçue

    Cette année, Esperanzah ! misait sur le hip hop, avec, entre autre, I AM venue célébrer les 20 ans de son album « L'école du micro d'argent », Keny Arkana, et Scylla. Ils n'ont pas déçu. Surtout I AM, pour Baptiste. « Je venais sans trop savoir à quoi m'attendre. Et en fait, c'est absolument génial », lâche ce nouveau fan.

  • On peut y venir en famille…

    Comme chaque année, on a pu croiser toutes les générations dans l'enceinte de l'abbaye. Des plus jeunes embarqués par leurs parents aux quinquas toujours prêts à déconner, en passant par les enfants qui s'amusent dans le Village qui leur est dédié, il y en avait de tous les âges.

  • Un festival festif

    Etre un festival familial n'empêche en rien d'être festif. En témoignent les yeux fatigués des uns et des autres à la sortie du camping famille. « La prochaine fois, j'irai au camping famille », prévoit Jeanne, une festivalière de 20 ans au sortir du camping festif, installé en bord de Sambre. Du côté de ce camping famille, installé au-dessus de Floreffe, la fête était aussi au rendez-vous. La présence d'enfants a toutefois incité les plus fêtard à baisser la voix.

  • Fête et militantisme, un duo gagnant

    C'est la recette d'Esperanzah ! depuis ses début : faire de la fête un moment de revendication, et l'inverse. Cette année, la thématique générale était « Des ponts contre leurs murs ». Le village des possibles accueille des stands des différentes associations, dont beaucoup travaillent sur la question de la migration et des échanges. De façon plus générale, ce village laisse à chaque association l'occasion de présenter ses activités, ses actions plus ou moins concrètes pour que chacun contribue à bâtir un monde plus durable. « On y a apprend plein de choses », note encore Baptiste. « Il faudra voir comment mettre tout ca en pratique maintenant ! ».

    Ph. Facebook / Esperanzah!