Se dirige-t-on vers un confinement énergétique en Belgique cet hiver?

Sur Twitter, plusieurs personnalités françaises ont pris la parole pour parler d’un confinement énergétique dans notre pays pour faire face à la crise. Mais ce scénario est-il réellement sur la table de notre gouvernement?

par
Sébastien Paulus
Temps de lecture 2 min.

Pourquoi la question se pose?

Il y a quelques jours, un article de la Dernière Heure titrait «Vers un confinement énergétique des cinémas, concerts, piscines, théâtres, etc? Entre fermetures temporaires, prix à la hausse et séances en moins, il faudra choisir…», de quoi faire réagir de l’autre côté de la frontière franco-belge. «La Belgique pense à un confinement énergétique et veut fermer ses salles de spectacle! Mais les détenteurs du Pass vaccinal pourront le recycler: si on a pu leur faire gober que le vaccin protégeait de la transmission on pourra bien leur faire gober qu’il réchauffe», a notamment tweeté l’avocat Fabrice Di Vizio. ««Confinement énergétique des cinémas, concerts, piscines, théâtres, etc.» qui devient «inévitable» en Belgique cet hiver! Ça vient de sortir! On avait prévenu! Idem en France si on poursuit les sanctions et le marché UE de l’électricité! Stop», s’est aussi agacé le président du parti «Les Patriotes» Florian Philippot. Mais doit-on vraiment s’inquiéter d’une telle mesure?

Est-ce réellement sur la table?

À l’heure d’écrire ces lignes, de telles restrictions ne sont absolument pas sur la table du gouvernement. L’article aborde simplement des pistes de réflexion qui verraient certains secteurs impactés par la crise énergétique. Une fermeture temporaire pourrait subvenir, mais il ne s’agit pas là de la seule option dont dispose nos décideurs.

Cette mesure est d’ailleurs évoquée par des acteurs des secteurs concernés, et non des politiques. Ceux-ci envisagent par exemple aussi de distribuer des plaids aux clients, ou de réduire leurs coûts en baissant les salaires, voire en supprimant des emplois. Dans nos cinémas, les séances qui ont du mal à trouver leur public pourraient bien être rayées du programme.

À ce jour, le gouvernement propose un paquet énergie à prix réduit pour les particuliers aux mois de novembre et décembre. Celui-ci vous permettra de bénéficier de 135 euros pour le gaz et 61 pour l’électricité par mois, ce qui sera directement appliqué sur les factures d’acompte.