Énergie: Vaut-il mieux choisir un contrat variable mensuel ou trimestriel?

Le prix du gaz a diminué depuis la fin de l’été. Il est passé de près de 350€ le MwH à 130 €. Beaucoup de consommateurs ont désormais un contrat de fourniture variable. Ces contrats ne sont pas tous calculés de la même manière. Le tarif peut être calculé sur une base trimestrielle ou mensuelle. Mais lequel des deux est le plus intéressant?

par
Marie Bruyaux
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Parmi les contrats variables, il existe en effet plusieurs variantes. Ils sont indexés en fonction de l’évolution des prix du marché, soit mensuellement, soit trimestriellement. En outre, ces contrats sont calculés soit sur base du marché Dutch TTF, soit ZTP. Ça se complique…

Quelle option choisir?

Avec la récente baisse des prix du gaz, faut-il opter pour un contrat variable mensuel ou trimestriel? En ce qui concerne les contrats sur une base trimestrielle, le calcul du tarif pour octobre-novembre-décembre repose sur les prix de l’énergie en septembre. Les prix à ce moment étaient encore très élevés. Si vous optez pour ce type de contrat, vous ne bénéficierez pas de la baisse de prix intervenue depuis le 1er octobre avant janvier 2023!

La RTBF a fait le calcul: En Wallonie, l’électricité d’un contrat «trimestriel» est facturée 64 €cent/kWh. Celle d’un contrat mensuel l’est à 40€cent/kWh. Pareil pour le gaz. Un client wallon sous un contrat «trimestriel» paiera son gaz 25 € cent/kWH. Celui sous contrat «mensuel» sera facturé 22 € cent/kWh.

Autrement dit, mieux vaut opter pour un contrat mensuel. On peut y gagner si les prix se maintiennent en novembre mais le bénéfice ne sera pas immédiat. Il faudra attendre décembre pour profiter d’une éventuelle baisse des prix. Et si au contraire les prix explosent en novembre, les tarifs des contrats mensuels de décembre seront plus élevés.

Des contrats journaliers

Julie Frère, porte-parole de Test Achats, conseille de comparer presque tous les jours les prix des différentes offres. Selon Damien Ernst, ingénieur, expert en énergie et professeur à l’Université de Liège, des contrats à indexation… journalière existent. «Cela existe chez certains fournisseurs, et permet d’être au plus près du marché. La tendance générale est à la baisse, donc c’est évidemment intéressant», explique-t-il à la DH.