Plus de chercheurs d’emploi en Région bruxelloise par rapport à 2020

La Région bruxelloise comptait en mai 87.649 chercheurs et chercheuses d’emploi pour un taux de chômage de 15,4%, a révélé Actiris, l’office bruxellois de l’emploi. Il s’agit d’une augmentation de 3,2% ou 2.719 personnes par rapport à l’année précédente. En variation mensuelle toutefois, une diminution d’1,9% ou 1.670 personnes est constatée.

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Bruxelles comptabilisait 8.380 jeunes en recherche d’un emploi en mai, soit 140 de plus qu’un an auparavant. Le taux de chômage des jeunes était de 22,7%.

Parmi les personnes en recherche d’un emploi, 58.154 étaient demandeuses d’allocations, 5.186 étaient des jeunes en stage d’insertion professionnelle (période d’attente imposée après la sortie des études) et 24.309 étaient inscrites librement ou obligatoirement. Ces dernières sont des personnes qui n’ont pas encore reçu d’allocations de chômage, qui en ont été exclues et se sont réinscrites auprès d’Actiris, des bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale ou encore des individus qui n’ont aucun revenu de remplacement, explique l’organisme bruxellois. Sur l’ensemble des chercheuses et chercheurs d’emploi inoccupés, 11,9% sont bénéficiaires du CPAS, une proportion encore plus grande chez les jeunes où 23,3% émargent au CPAS.

«Pas une réelle reprise des activités»

Actiris relève que les effets de la crise sanitaire portent surtout sur le chômage temporaire et le droit passerelle, qui permettent aux entreprises et indépendants de ne pas recourir à des licenciements massifs. Pour bénéficier du chômage temporaire, il n’est pas obligatoire de s’inscrire comme chercheur d’emploi.

Le nombre d’offres d’emploi reçues par Actiris a augmenté de 82,9% en un an, avec 4.444 opportunités de travail diffusées en mai. Sans compter les offres intérimaires, la hausse reste de 53,1%. Par rapport à la période pré-Covid, le nombre d’offres d’emploi a toutefois diminué de 7,5% et même de 17,4% si l’on enlève les offres intérimaires. Actiris souligne que la hausse des offres d’emploi «doit être interprétée avec réserve et ne reflète pour l’instant que partiellement une réelle reprise des activités».