Pas de phénomène de démission collective entre janvier et juillet

Le nombre de travailleurs belges ayant quitté leur emploi a augmenté de 4,54% entre janvier et juillet 2022, révèle une nouvelle étude de Partena Professional. Ce n’est donc pas «une vague de démissions» qui a déferlé sur la Belgique, selon le prestataire de services.

par
Rédaction
Temps de lecture 2 min.

«Cependant, en comparaison avec les données de 2020 et 2021, le nombre de travailleurs ayant quitté leur employeur a augmenté: ils étaient 2,91% de l’échantillon entre janvier et juillet 2020, puis 3,58% pour les sept premiers mois de 2021 puis 4,54% pour la même période en 2022», constate Wim Demey, Customer Intelligence Manager chez Partena Professional.

Il est à noter également que le taux de départs chez les travailleurs de 30 ans ou moins reste stable, entre 1 et 1,6% entre janvier 2020 et juillet 2022. Par contre, les travailleurs entre 31 et 49 ans se manifestent davantage sur le marché du travail. En effet, seuls 3,20% d’entre eux seulement avaient quitté leur employeur en 2020, contre 3.80% en 2021 et ensuite 4.80% en 2022.

Stabilité au niveau des contrats rompus

De manière similaire, les 50 ans et plus se réorientent de plus en plus souvent: 0.80% d’entre eux ont changé d’employeur en 2020. Ce nombre est ensuite passé à 1% en 2021 et à 1,40% en 2022. Le nombre de travailleurs dont le contrat a été rompu par l’employeur est lui resté plus ou moins stable, s’élevant respectivement à 4,58% pendant les sept premiers mois de 2020, 4,39% en 2021 et 5,10% pendant les sept premiers mois de 2022.

Une minorité absolue a vu son contrat rompu pour raisons médicales, mais celle-ci est en augmentation depuis 2020, passant de 0,12% à 0,26% des personnes interrogées en 2021 puis à 0,36% pour les sept premiers mois de chaque année, précise encore Partena Professional.

Cette étude est basée sur un échantillon de 184.000 travailleurs.