Le chômage toujours en baisse partout dans le pays

La reprise fait beaucoup de bien au marché de l’emploi partout en Belgique. Le taux de chômage est en baisse au nord comme au sud du pays. Une situation qui s’explique par l’offre, en plein boum dans certains secteurs.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

Le taux de chômage en Région bruxelloise s’élevait à 15,8% le mois passé, identique à celui d’août 2019, et en léger retrait (-0,2%) par rapport à août 2020. Fin août 2021, 90.863 chercheurs d’emploi inoccupés (DEI) étaient recensés en Région de Bruxelles-Capitale, soit une stabilisation par rapport à l’année précédente (-64 personnes, – 0,1%). 61% des DEI ont au maximum un diplôme de l’enseignement secondaire 2e degré ou n’ont pas de diplôme reconnu en Belgique.

La situation en Wallonie et en Flandre

Le taux de chômage en Wallonie était de 13,2% en août contre 13,9% il y a un an et 13,4% en août 2019, a fait savoir jeudi le Forem. Pour le sixième mois consécutif, le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés diminue sur base annuelle. Il s’élevait à 211.653 personnes, près de 11.000 en moins que le même mois en 2020 (- 4,9%).

La Flandre comptait fin août 198.665 demandeurs d’emploi, 33.281 (ou 14,3%) de moins qu’en août 2020, selon les chiffres de l’office flamand de l’emploi (VDAB). Il y avait alors près de 232.000 chômeurs à un moment considéré comme le pic de la crise du coronavirus sur le marché de l’emploi.

Les explications d’Actiris

Actiris explique la hausse limitée des entrées dans le chômage classique par le fait que «pour l’instant l’effet de la crise du Covid-19 s’enregistre surtout au niveau du chômage temporaire et du droit passerelle».

De très nombreuses entreprises ont dû recourir au chômage temporaire pour faire face à l’arrêt de leurs activités à la suite des mesures de confinement prises pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

«Si la crise sanitaire a eu pour effet de réduire de manière importante les offres d’emploi et particulièrement dans certains secteurs d’activité tels que l’horeca ou le commerce, on constate depuis quelques mois à nouveau une hausse importante», en raison notamment de la reprise observée dans ces secteurs et dans celui du transport, conclut Actiris.