Le bénévolat, c’est bon pour la santé!

En Belgique, 1,2 million d’habitants déclarent faire du bénévolat. Les bienfaits sont nombreux, notamment sur la santé.

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Rédaction
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D’après la Fondation Roi Baudouin, près d’1,2 million de Belges font du bénévolat, en moyenne 4 heures par semaine. Le bénévole est celui ou celle qui s’engage de son plein gré, sans toucher de rémunération, dans une action au service d’un tiers ou de la communauté. Le bénévolat peut prendre de multiples formes. Cela peut consister à s’impliquer dans une association locale, dans un refuge pour animaux, dans un club sportif ou encore participer à la distribution de repas pour les sans-abri.

L’impact du bénévolat sur la santé

Peu importe le domaine, une chose est sûre: le bénévolat est bon pour la santé. C’est ce qui ressort d’une vaste étude menée il y a quelques années par l’Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain. Les chercheurs se sont interrogés sur l’existence d’un lien entre l’engagement dans la vie associative et la santé. Pour cela, ils ont examiné les réponses de plus de 7.000 personnes affilées à la Mutualité Chrétienne à un questionnaire en ligne.

«En matière de santé, nous avons analysé deux types de paramètres. D’une part, la santé subjective, c’est-à-dire ce que déclarent les participants au sujet de leur état de santé. D’autre part, la santé objective, évaluable selon le nombre de visites chez le médecin traitant, la prescription de médicaments ou encore le nombre de jours d’hospitalisation», explique Jessica S. Morton, assistante et doctorante en psychologie de la santé à l’UCLouvain.

Il ressort de l’enquête que les volontaires actifs dans une association se sentent clairement en meilleure santé que les autres. Mais qu’en est-il de la santé objective? «Évidemment, faire du bénévolat n’expose ni ne protège des cancers et des maladies cardiovasculaires! Cela dit, plus vous vous sentez en bonne santé, moins vous recourrez aux soins de santé. À l’inverse, les personnes qui ne participent pas à la vie associative vont davantage chez le médecin, sont hospitalisées plus souvent et/ou plus longtemps et consomment plus de médicaments remboursés», indique Jessica S. Morton.

Mieux dans sa peau

Faire du bénévolat a également un impact sur le sentiment de bien-être. Cela permet notamment de donner un sentiment de sens, d’épanouissement et une meilleure estime de soi. «Plus une personne est impliquée dans la vie associative, mieux elle se sent, physiquement et psychiquement», conclut la chercheuse. Les bienfaits du volontariat sont donc réels et nombreux. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire!