La moitié des entreprises belges investit dans la ventilation des lieux de travail

Un peu plus de la moitié des entreprises belges (55%) a indiqué avoir prévu un système de ventilation supplémentaire à la simple ouverture des portes et fenêtres, selon une enquête réalisée par Liantis auprès de plus de 1.500 sociétés.

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Pour endiguer la hausse des infections au coronavirus et limiter les risques de contamination sur le lieu de travail, la Taskforce ventilation a tenu les employeurs à maintenir la concentration en CO2 à une valeur inférieure à 900 ppm (parties par million), avec une limite absolue fixée à 1.200 ppm.

D’après l’enquête Liantis, un quart des entreprises (27%) a également investi dans un détecteur de CO2 ou un système de purification d’air. «Ce sont de bonnes nouvelles. En effet, lorsque quatre personnes se trouvent dans une grande salle de réunion de dix mètres sur cinq, la valeur limite de CO2 est déjà atteinte après une heure, ce qui permet aux particules virales de se propager facilement», a expliqué Lucie Huyghebaert, chef de l’équipe consacrée à l’hygiène au travail chez Liantis.

Ces investissements ne concernent pas uniquement l’horeca pour qui ces mesures sont imposées, mais aussi d’autres entreprises, que ce soit dans le secteur des services, des établissements de soins de santé ou d’exploitations agricoles. «Dans la plupart des cas, un renouvellement d’air suffisant peut être assuré en ouvrant une porte ou une fenêtre de part et d’autre de la pièce. En été, on le fait plus souvent, mais maintenant que l’hiver approche, il reste essentiel de faire ce geste fréquemment à défaut d’installation de renouvellement d’air», précise Lucie Huyghebaert.