Elections 2018: Pour Laurence Hesse c'est "une expérience de participation démocratique"

«Je me suis dit que si on voulait agir, il fallait peut-être agir de l'intérieur plutôt que de regarder les choses et de critiquer sans cesse», explique Laurence Hesse, candidate à la ville d'Arlon.
par
Laura
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Professeur de mathématique à l'ISMA, auteure de romans et secrétaire de la Royale Confrérie du Maitrank, cette dernière possède déjà un emploi du temps bien rempli.

Et pourtant, elle a décidé de se lancer dans la course aux élections communales. «Si je ne le fais pas à 50 ans, je ne pense le faire dans six ans», explique celle qui avoue avoir été lassée des scandales à répétition dans la politique. «Je trouvais que les gens étaient beaucoup dans la critique et dans un manque de confiance envers les politiques. J'ai pensé qu'il y avait probablement moyen de s'engager et de faire les choses correctement», rajoute Laurence Hesse.

Mais l'engagement ne s'est pas fait sans réflexion de sa part. «D'abord, j'étais fort hésitante et puis, j'ai eu des coups de fil des trois autres partis qui m'ont demandé d'intégrer leur liste. C'est suite à ces propositions que je me suis dit que si les quatre listes étaient intéressées par ma présence dans leur équipe, c'est probablement qu'il y avait quelque chose à faire. C'est à ce moment -là que j'ai eu le déclic», se souvient-elle après s'être affiliée au PS.

Une expérience grandissante

Une décision qu'elle a tenue à prendre seulement après s'être renseignée sur les implications d'un tel engagement. «Avant que je prenne la décision de me lancer sur les listes, je me suis dit que j'allais quand même participer un peu aux réunions pour voir ce qu'est un conseil communal, voir comment ça se prépare, savoir quels étaient les projets de la ville d'Arlon du point de vue des infrastructures, des investissements etc.»

Si elle est élue, Laurence Hesse l'admet: «il y a sûrement plein de choses que je ne connais pas en politique mais pendant six ans, j'aurai le temps d'apprendre et de m'engager». Elle rajoute cependant que peu importe le résultat, cette expérience aura au moins le mérite de la faire grandir et de lui faire «vivre une expérience de participation à la démocratie.»