Elections 2018: Mohamed El Bachiri, un citoyen engagé pour une politique «d'empathie et de bienveillance»

«Je ne vois pas ça comme une carrière mais plutôt comme une mission», confie Mohamed El Bachiri, 38 ans, originaire de Molenbeek.
par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Son nom a fait tristement la Une de l'actualité après le décès de sa femme Loubna Lafquiri, le 22 mars 2016, dans l'explosion du métro à Maelbeek. «J'étais ‘Monsieur tout le monde', un conducteur de métro qui aimait son travail et sa vie», comme il se décrit lui-même.

Après les attentats, il s'est lancé dans l'écriture d'un livre ‘Un jihad de l'amour', «une manière de répondre à la terreur par un message d'amour, de tolérance, de paix et d'humanisme dans le but de réconcilier tout le monde», explique-t-il. «Je me suis rendu compte que ce livre était quelque part politique, dans le sens où il avait pour but de permettre la coexistence de gens différents», poursuit-il.

Peser le pour et le contre

Approché par Françoise Schepmans, bourgmestre MR de Molenbeek, avec qui il ne cache pas sa bonne entente, Mohammed El Bachiri se retrouve aujourd'hui 4ème sur la liste. Il rappelle cependant qu'il reste un candidat indépendant et que le choix de l'engagement en politique n'a pas été évident. «C'était un choix difficile parce qu'à partir du moment où l'on se retrouve sur une liste, cela crée forcément des clivages. J'en étais conscient, c'est pour ça qu'il a fallu que je pèse le pour et le contre», explique le candidat qui espère mettre son expérience au service de la jeunesse molenbeekoise.

Même s'il admet ne pas avoir de «baguette magique» pour faire évoluer les choses, il explique prôner «une politique d'empathie et de bienveillance envers les citoyens». «C'est ce qu'il manque aujourd'hui en politique de manière générale», conclut-il.