Elections 2018: Le changement pour le bien-être de tous selon Elisabeth de Vocht

«Je veux faire comprendre aux jeunes qu'il est possible d'avoir une gouvernance différente, une bonne gouvernance», explique Elisabeth de Vocht.
par
Laura
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Conseillère financière chez Beobank, la jeune trentenaire a décidé de s'engager pour la première fois en politique sur les conseils de sa mère, elle-même sur la liste de Défi à Etterbeek. Bruxelloise d'origine, c'est à Wavre, où elle réside depuis deux ans, qu'elle a découvert le parti. «Mon problème, c'est que j'étais un peu gagné par le fatalisme du monde politique. Comme beaucoup de gens de ma génération, je ne sais pas trop bien qui croire. J'avais l'impression lorsque je votais pour un parti qu'il ne respectait pas toujours ses valeurs. Cela mène à adopter une attitude de résignation. Je me suis donc mise dans l'optique d'agir au niveau humain plutôt que d'agir à un plus gros niveau, où il est difficile de faire entendre ses idées et ses valeurs», explique la jeune femme. Elle a finalement sauté le pas, en participant à une réunion du parti Défi.

En tant qu'habitante de Wavre, elle assume avoir critiqué ces «petites choses qui n'allaient pas» mais rajoute avoir «trouvé des oreilles attentives et des personnes partageant un peu les mêmes idées de gouvernance, de positionnement politique» et de s'être finalement laissée séduire. «Je me suis dit que je deviendrais bien membre. Et de fil en aiguille je me suis retrouvée sur une liste.»

Son souhait? Faire comprendre aux jeunes «que leur voix a du poids, que nous sommes vraiment tournés vers l'avenir et qu'à un moment donné la démocratie n'est pas juste un mot». «Je ne veux pas du changement pour du changement mais je pense qu'il faut avoir une démocratie participative», rajoute cette dernière. «Mon expertise n'est peut-être pas celle de la politique mais j'ai une expertise de vie», ajoute Elisabeth de Vocht. Elle assure que tant qu'elle «n'aura pas essayé, elle ne voudra pas me résigner.»