Elections 2018: Carole Jacobs rappelle qu'il « faut faire attention à ce que l'on va laisser à nos enfants»

«Je voulais essayer de faire bouger les choses et arrêter d'être un mouton qui suit bêtement le troupeau», nous confie Carole Jacobs, native de Charleroi.
par
Laura
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Après avoir été institutrice en maternelle, Carole, qui a grandi à Souvret, a fait le choix de retourner sur les bancs de l'école à 40 ans pour devenir enseignante pour les élèves de primaire et directrice d'école, fonction qu'elle a occupée pendant huit ans. Aujourd'hui, elle est animatrice à la Maison de Village de Trazegnies et a décidé de se lancer en politique en rejoignant la liste de l'échevin sortant et tête de liste Ecolo, Christophe Clersy à Courcelles-Gouy-Lez-Piétons -Souvret – Trazegnies.

Son engagement en politique a été un déclic. Une «réunion qui ne lui a pas plu», explique-t-elle, «a déclenché ma volonté d'agir et de faire bouger les choses». «On a bien sûr un espoir d'avoir un petit impact, sinon on ne le fait pas», ajoute la petite-fille de l'ancien bourgmestre PS de Gouy-Lez-Piétons, Pierre-Joseph Jacobs, qu'elle accompagnait souvent à la commune durant son enfance. «J'ai des idées sociales mais j'ai toujours eu un côté écolo. Il faut faire attention à ce que l'on va laisser à nos enfants et petits-enfants. En tant qu'enseignante, ça me tient à cœur», précise Carole Jacobs

. C'est d'ailleurs cette expérience d'enseignante qui, selon elle, peut permettre d'apporter des idées plus «réalistes». «Le fait d'arriver un peu vierge de toute politique permet de voir des choses véritablement vécues sur le terrain», rajoute l'ancienne directrice d'école.

Pour Carole, malgré tout le travail à accomplir avant les élections, sa nouvelle occupation reste «agréable».