Des ballons rouges débarquent dans les rues à l'occassion du film "Ça"

La promotion de la nouvelle adaptation du clown maléfique continue. Après les canulars effrayants de faux plaisantins en été 2016, le ballon fétiche du film déambule dans une municipalité américaine.
par
Paul-Henri
Temps de lecture 2 min.

La police du département de Lititz, à l'État de Pennsylvanie aux États-Unis, demande à un farceur local d'arrêter d'attacher des ballons rouges à hélium. Cette blague jugée "amateure" a en effet pour but d'agacer la municipalité et de créer des comparaisons évidentes avec le nouveau film d'horreur "Ça".

"Nous reconnaissons la créativité", dit le département sur Facebook. "Mais nous voulons faire savoir au farceur local que nous sommes terrifiés lorsque nous enlevons ces ballons des grilles des égouts. Nous demandons avec politesse qu'il(s) ou elle(s) ne recommence(nt) plus jamais."

La nouvelle adaptation de "Ça" est inspirée du roman du même nom écrit en 1986, par le célèbre auteur Stephen King et par le téléfilm de Tommy Lee Wallace sorti aux États-Unis en 1990. Il relate l'histoire de Pennywise, un clown tueur et kidnappeur d'enfants.

Les clowns professionnels ont peur que l'influence du film n'augmente la coulrophobie et ne détruise leur réputation et leur image positive.

En été 2016, une série de canulars ont été organisés par des faux clowns effrayants aux États-Unis et en Europe. Cette année, la police américaine craignait la semaine dernière que ce phénomène pourrait revenir en hausse en raison de la sortie du film. Les faux clowns pourraient débarquer dans 16 États, dont la Pennsylvanie: c'est là où les ballons ont apparu.

 

Au final, les policiers ont rassuré que cette personne ou "chose' responsable des ballons a été identifiée... Il s'agit finalement d'une blague de leur part. "Notre publication a été couverte par les médias et s'est étendue dans tout le pays", s'étonne tout de même le département sur Facebook. Cette "investigation" a donc déclenché une inquiétude insistante, un tollé public... et un moment de fou rire.