La Ville de Bruxelles veut construire une piscine en plein air près du canal

Si cela ne tient qu’à la Ville de Bruxelles, la capitale sera dotée d’ici quelques années d’une piscine en plein air dans le canal afin de répondre au besoin d’îlots de fraîcheur en période de canicule. En l’état actuel du projet et de deux études de faisabilité réalisée, le plan d’eau sera doté d’un système de filtration naturelle, indique la Ville de Bruxelles dans un communiqué diffusé vendredi.

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

«Premier coup de pelle, prévu en 2026», annonce Benoît Hellings, l’échevin du Climat et des Sports. À la sortie d’une semaine caniculaire en Belgique et en particulier à Bruxelles, le besoin de piscine en plein air est revenu au centre de l’actualité, constatent plusieurs observateurs dont l’asbl Pool is Cool, cités par la Ville. Celle-ci propose un projet de piscine publique en plein air dans le canal.

Filtration naturelle

La Ville de Bruxelles a déjà défini un lieu: le long du Quai des Péniches, situé au cœur du Quartier Nord en plein développement et facile d’accès en transports en commun, à pied ou à vélo. «Des enfants ont plongé et nagé, dans le canal, impropre à la natation, à cet endroit précis il y a quelques semaines», a ajouté M.Hellings.

Bruxelles-Ville entend doter cette piscine d’un système de filtration naturelle en amont et en aval de la baignade, afin de répondre à un enjeu écologique: améliorer la qualité de l’eau dans le bassin Béco, très souvent pointée du doigt notamment par l’association Canal It Up, souligne-t-elle. Ce projet répond également à un enjeu social. «La gestion de l’infrastructure sera confiée aux Bains de Bruxelles qui gèrent déjà les trois piscines communales de Bruxelles-Ville et ce, pour un prix très démocratique», précise M.Hellings.

Demande de permis en 2023

Cette piscine pourrait faire 355 mètres de long sur 13 mètres de large et pourra accueillir 2.400 personnes par jour. Le coût de construction est estimé à 11,5 millions d’euros, selon l’étude de faisabilité effectuée en 2020. Celle-ci estime par ailleurs les coûts annuels d’exploitation à 500.000 euros, personnel compris. «Nous prévoyons d’introduire la demande de permis d’urbanisme en 2023 et le premier coup de pelle sera pour 2026», a encore dit l’échevin.