Des «abris climatiques» dans les écoles de Bruxelles, Barcelone, Paris, et Rotterdam

Canicules, inondations, sécheresses… Les événements climatiques extrêmes se multiplient en Europe de l’Ouest. Comment protéger les enfants dans les écoles? Un vaste projet européen se penche actuellement sur le problème.

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ETX Daily Up
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Trois ans pour imaginer des «abris climatiques» dans les cours de récré. C’est l’idée du projet «COOLSCHOOLS» auquel plusieurs entités prennent part: conseils municipaux européens, universités, centres de recherche, des associations et coopératives sociales, organisations internationales,etc.

Porté par l’université ouverte de Catalogne, le projet se déroule dans quatre villes européennes: Barcelone, Bruxelles, Paris et Rotterdam. L’objectif de cette étude de terrain est de combiner les sciences naturelles, biomédicales et sociales pour les mettre au service de l’éducation. Il bénéficie d’un financement de plus de 1,5 million d’euros pour les trois prochaines années.

«Le lancement de cette recherche nous permettra d’évaluer des aspects tels que la relation entre les espaces verts dans les cours de récréation et le développement cognitif des élèves, l’augmentation des insectes pollinisateurs, ainsi que l’accès et l’utilisation de ces abris climatiques par la communauté», explique dans un communiqué la scientifique environnementale Isabel Ruiz Mallén, à la tête du projet.

Trouver des solutions

Dans le cas spécifique de Barcelone, qui est l’une des zones du bassin méditerranéen les plus touchées par le changement climatique, l’une des priorités consistera à trouver des solutions pour faire face aux effets de la hausse des températures et des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. Cela pourrait par exemple se traduire par une extension des espaces verts ou encore l’installation de fontaines d’eau dans les cours de récréation.

«L’idée est de consolider les espaces dans lesquels les élèves peuvent ’apprendre et se sentir à l’aise’ dans un contexte de hausse des températures, ainsi que de minimiser l’impact des émissions de gaz à effet de serre sur ces environnements éducatifs», précise Isabel Ruiz Mallén.

D’autres types d’initiatives seront également menées, comme l’amélioration des aires de jeux, un meilleur accès à l’eau, un mobilier plus durable, ainsi que la promotion d’une éducation plus inclusive axée autour de la question du genre.