Covid Safe Ticket étendu à Bruxelles: «ça nous coûtera 300 € par mois»

C’est ce vendredi que l’usage étendu du Covid Safe Ticket entrera en vigueur à Bruxelles. Discothèques, clubs de sport, salles de fitness, culture, horeca… Il faudra désormais montrer patte blanche pour y accéder. Une mesure qui ne plaît pas à tout le monde et qui, pour certains, a un prix.

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Dès ce vendredi 15 octobre, le CST élargi entrera en vigueur à Bruxelles pour trois mois. Il sera obligatoire à partir de 16 ans dans l’horeca (sauf à l’extérieur), les dancings et les discothèques, les clubs de sport et de fitness (hors cadre scolaire), les foires commerciales et congrès, les structures appartenant au secteur culturel, festif et récréatif ainsi que les établissements pour personnes vulnérables. Pour les événements de masse (excepté les manifestations), les jauges ont été revues à la baisse. Le CST sera exigé dès 12 ans comme dans les hôpitaux et maisons de repos.

300€ pour continuer le sport

Invité sur le plateau de «C’est pas tous les jours dimanche», sur RTL TVI, un père de famille bruxellois a expliqué à quel point cette mesure sera coûteuse pour eux. Pour que sa fille de 16 ans, non-vaccinée, puisse continuer à pratiquer son sport, le volley-ball, il en coûtera près de 300 € par mois à la famille. Ainsi, pour deux entraînements et un match par semaine, «cela revient pour elle à faire au minimum trois tests pour couvrir toutes ses activités. Trois fois 25 € chaque semaine, soit 300 € par mois», détaille Nicolas.

«On va prendre sur le budget vacances pour qu’elle puisse continuer. À moins que sous la pression, elle décide de se faire vacciner. Ce n’est pas impossible», ajoute le papa.

Si sa fille n’est pas vaccinée, c’est parce que «le rapport bénéfice-risque n’est pas établi en termes de vaccination pour les jeunes. Il y a une incertitude et dans ce cas, il faut privilégier la prudence», estime le père de famille.

Présent sur le plateau, Fabrice Bureau, vice-recteur de l’Université de Liège en charge de la Recherche, a tenu à rassurer sur la vaccination des jeunes. «Il n’y a aucun risque», souligne-t-il, ajoutant que l’adolescente «risque malgré son âge de faire la maladie et de la propager».