Bruxelles mise sur les «wollekes» pour réchauffer les clients et oublier les chaufferettes

Pour mettre fin aux chaufferettes utilisées pour chauffer les terrasses de certains bars, restaurants et hôtels, la ville de Bruxelles va distribuer des centaines de «wollekes».

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Connaissez-vous les «wollekes»? Il est fort probable que non et c’est normal. Comme plusieurs lecteurs nous l’ont signalé, il semblerait qu’à l’origine ce terme tiré du mot flamand «wolle», qui signifie laine en français, ait été «inventé» par l’humoriste Marc Herman. Mais il vient d’être repris par des étudiants de l’école de la Cambre à Bruxelles pour leur dernière création.

Un projet social et circulaire

Pour cet hiver, la ville de Bruxelles était à la recherche d’alternative aux chaufferettes qu’utilise l’Horeca pour chauffer les terrasses en automne et en hiver. Pour cela, la ville a fait appel aux étudiants de l’école de la Cambre. Ils ont présenté deux projets et l’un a été retenu. Ce sont les fameuses «wollekes». Il s’agit de sacs-couvertures réalisées avec des tissus recyclés qui viennent notamment des Petits Riens. La Stib participe aussi au projet en fournissant des pulls polaires. De plus, ces couvertures sont confectionnées par l’entreprise de travail adapté L’Ouvroir.

Un projet pilote avec 600 «wollekes»

Dès le mois prochain, la ville de Bruxelles fournira ces environ 20 «wollekes» à une trentaine de restaurants, bars et hôtels qui s’engagent à arrêter d’allumer et d’utiliser leurs chaufferettes. Il s’agit d’un projet pilote. En fonction des retours des clients et des établissements qui participent à l’action, la ville tirera les enseignements nécessaires et reconduira ou non l’opération dans le futur.