#BalanceTonBar: Bruxelles dévoile son plan pour lutter contre les violences sexuelles dans le monde de la nuit

La Ville de Bruxelles a dévoilé lundi un plan en 77 points pour agir contre le harcèlement et les violences sexuelles dans les bars et lieux dansants, sous le slogan de campagne «Rien sans mon consentement». La Ville va notamment intervenir pour que des personnes de contact soient formées dans chaque établissement ouvert de nuit, qui soient présentes et identifiables sur place, prêtes à intervenir et à sensibiliser.

Veuillez accepter les cookies pour afficher ce contenu.
par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Il est aussi question d’instaurer une «safe zone» dans chaque lieu ouvert après minuit, adaptable à l’événement en question. Il est surtout attendu des événements et lieux nocturnes d’avoir un dispositif prêt pour agir en cas de harcèlement d’une cliente (ou d’un client). Ce sera même une condition pour bénéficier d’une autorisation des autorités locales (en cas d’événement temporaire).

L’information figure mardi matin dans les pages du Soir, des quotidiens flamands du groupe Mediahuis, et sur le site internet du média bruxellois Bruzz. «On a eu une vraie alerte avec le mouvement ’balance ton bar’», a commenté le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close en matinée au micro de Bel RTL. «Il faut libérer la parole des victimes et dire aux hommes qu’il faut qu’ils changent. Car je me souviens qu’au début du mouvement on minimisait les témoignages, on doutait».

Une «charte» du monde de la nuit est proposée, qui va «d’abord être discutée avec tout le monde», a précisé le bourgmestre en radio.