Une voisine terrorise un quartier de Tirlemont: «Nous vivons dans la peur!»

Depuis quelques mois, un quartier de Tirlemont vit dans la peur constante. Une voisine fait du bruit pendant la nuit et n’est pas conciliante lorsqu’on lui en parle. Certains estiment que la situation n’est plus vivable et envisagent de déménager

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« Ces derniers mois, elle fait souvent du bruit la nuit. Tout d’un coup, elle remonte ses volets et les laisse retomber, pour répéter l’opération encore et encore. Nous n’avons pas un seul instant de sommeil. Lorsque mon mari lui en parle, elle réagit par toutes sortes d’insultes », explique Nancy, une habitante du quartier au Het Laatste Nieuws.

Lundi soir, la femme aurait encore frappé en vandalisant un panneau publicitaire. « C’est le résultat de la nuit dernière. Elle n’a rien trouvé de mieux que de lancer une boule de pétanque sur le panneau. Pouvez-vous imaginer quelles seraient les conséquences si elle atterrissait sur la tête de quelqu’un ? Après l’incident, nous sommes allés à la police pour faire une déclaration, mais tout ce qu’on nous a dit, c’est ‘nous allons prendre les mesures nécessaires’. » Nancy et son mari trouvent que la situation n’est plus vivable et déménageront bientôt.

Un autre voisin témoigne de manière anonyme. « Je pense que la police est déjà venue ici 80 fois. Elle continue de jeter des objets et insulte les gens. Ma femme, mes enfants et moi vivons dans une peur constante, car nous avons déjà fait l’objet de plusieurs accusations », dit-il. « Elle prétend que j’ai installé des caméras aux fenêtres pour l’espionner et que j’ai volé son chat. Bien sûr, ce n’est pas vrai. La situation est très stressante. Je commence à craindre que cela ne devienne incontrôlable. J’ose à peine laisser ma femme et mes enfants seuls à la maison, » raconte-t-il au Het Laatste Nieuws.

« La police a dressé un procès-verbal à plusieurs reprises », déclare la porte-parole Julie Huygebaert de la zone de police de Getevallei. « Tant que personne n’est pris, cela reste une question de témoignages. J’espère que les résidents continueront d’informer la police de tout fait nouveau et que nos agents se rendront sur les lieux et agiront dans la limite de leurs capacités. »