Un militaire de plus écarté des dépôts d’armes et lieux sensibles

Un douzième militaire a été écarté des dépôts d’armes et des lieux sensibles, a annoncé jeudi soir à la Chambre la ministre de la Défense Ludivine Dedonder.

par
Belga
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Interpellée par Annick Ponthier (Vlaams Belang), Steven De Vuyst (PVDA-PTB) et Peter Buysrogge (N-VA), Mme Dedonder a rappelé avoir demandé deux enquêtes à la suite du vol d’armes par le caporal-chef Jürgen Conings, poursuivi pour «tentative d’assassinat dans un contexte terroriste» et toujours recherché. Le rapport de l’enquête menée par l’inspection générale est attendu pour le 15 juin, celle du Comité R pour le 30 juin.

Dimanche, la ministre annonçait que 11 militaires suivis par les services de renseignement en raison de leurs opinions radicales et de leurs accointances avec l’extrême droite avaient été écartés des dépôts d’armes et n’ont plus accès à des lieux et des informations sensibles. «Entre hier (mercredi) et aujourd’hui (jeudi), des mesures similaires ont été prises à l’égard d’une douzième personne sur la base d’une évaluation du risque par le SGRS, le service de renseignement militaire.»

«Aucun membre de la police militaire ne figure parmi ces 12 personnes», a assuré Mme Dedonder, se refusant à donner davantage de détails «parce que l’information est classifiée, sensible au niveau de la protection de la vie privée et que l’instruction est en cours.» «Ces mesures préventives ne visent pas à sanctionner une faute», a-t-elle ajouté, précisant que ces mesures avaient un «caractère temporaire» et n’avaient «aucune conséquence pour leur statut administratif et pécuniaire.»