Un jeune policier a été tué en intervention lors d’une attaque au couteau

Le parquet fédéral et le parquet de Bruxelles tiendront une conférence de presse commune à 11h00 vendredi dans les locaux du parquet fédéral, situés rue aux Laines 66 à Bruxelles, pour communiquer sur l’attaque au couteau ayant eu lieu jeudi soir à Schaerbeek contre deux policiers, dont l’un est décédé.

par
Belga
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Une patrouille de la zone de police Bruxelles-Nord a été attaquée par un individu armé d’un couteau, jeudi soir vers 19h15, rue d’Aerschot à Schaerbeek. D’autres policiers sont venus en renfort et ont tiré sur l’assaillant afin de le maîtriser. Les deux policiers et l’auteur, blessés, ont été emmenés à l’hôpital. Le conducteur, Thomas M., âgé de 29 ans, est décédé des suites de ses blessures. Le passager, Jason P., âgé de 23 ans, a été opéré durant la nuit de jeudi à vendredi et ses jours ne semblent plus en danger, selon le parquet fédéral.

Le suspect est un dénommé Yassime M., il était déjà connu des services de police pour des faits de droit commun et se trouvait sur liste de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM).

Le dossier a été confié au parquet fédéral en raison de la nature possiblement terroriste de l’attaque.

Une personne s’est présentée à un commissariat d’Evere, jeudi matin, en expliquant son intention de commettre un attentat contre des policiers, a indiqué le parquet de Bruxelles.

«Le 10 novembre 2022 vers 10h, une personne s’est présentée au commissariat se situant Square S. Hoedemaeckers à Evere. Elle tenait des propos incohérents, parlait de la haine contre la police et demandait d’être prise en charge au niveau psychologique», détaille le parquet de Bruxelles.

L’individu relâché

«Conformément à la procédure, les services de police ont pris contact avec le magistrat de garde du parquet de Bruxelles demandant de lancer la procédure de mise en observation psychiatrique prévue par la loi du 26 juin 1990», poursuit le parquet. «Après vérification, il est apparu que la personne ne remplissait pas les critères légaux, compte tenu du fait qu’il était prêt à se faire soigner psychologiquement volontairement.»

«Les services de police ont, à la demande du magistrat de garde, accompagné la personne au sein de l’unité psychiatrique des Cliniques Universitaires Saint-Luc pour une prise en charge. La patrouille de police est restée sur place jusqu’à la prise en charge de la personne par les infirmiers.»

Plus tard, les policiers ont repris contact avec l’hôpital afin de vérifier si la personne avait été gardée en observation. Il s’est avéré qu’elle avait quitté l’hôpital.