Tarifs SNCB et Stib, voyages intra-UE, droit à la déconnexion: Voici tout ce qui va changer le 1er février

La SNCB procédera à l’adaptation annuelle de ses tarifs le 1er février, avec quelques augmentations sur certains produits tandis que la Stib proposera un abonnement annuel à 12 euros pour les Bruxellois âgés entre 18 et 24 ans. Autre nouveauté ce 1er février: La validité du certificat Covid numérique européen à présenter pour les déplacements intra-UE sera limitée à 270 jours (9 mois) dans le cas d’une primovaccination.

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Belga
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La SNCB augmente certains tarifs

Le prix des abonnements domicile-travail et abonnements scolaires, dont l’évolution repose notamment sur l’évolution de l’indice santé, augmentera de 2,14%. Tous les autres produits, hors abonnements, augmenteront de 1,14% en moyenne.

Cependant, «dans le cadre de la stratégie de la SNCB de rendre le train plus attractif pour les personnes qui voyagent pour leurs loisirs, en complément au trafic classique des navetteurs», les prix des produits loisirs pour les jeunes et les seniors (Youth Ticket, Youth Multi, Youth Holidays et le Senior Ticket) resteront inchangés.

Le tarif du Standard Ticket (et des produits dérivés) sera lui augmenté de 1,63% et le Standard Multi (tant la version papier que digitale) majoré d’un euro. Tandis que le produit Local Multi en version papier, destiné aux courtes distances dans une zone déterminée, verra son prix diminuer d’un euro afin de s’aligner sur sa version digitale.

Enfin, les titres de transport intermodaux (SNCB, Stib, Tec et De Lijn) qui facilitent l’utilisation des transports en commun pour voyager dans Bruxelles et pour se rendre à la capitale depuis la périphérie et inversement, feront également l’objet d’une révision tarifaire dès le 1er février. Ainsi un Brupass XL coûtera désormais 3,1 euros pour un trajet au lieu de 3 euros et un abonnement annuel Brupass XL passera à 780 euros, soit 5 euros de plus. Les prix du Brupass pour 1 voyage et pour 12 mois restent inchangés, tout comme le Brupass scolaire.

Un abonnement à 12 euros à la Stib

Dès le 1er février, les Bruxellois âgés entre 18 et 24 ans pourront bénéficier d’un abonnement Stib à 12 euros par an pour se déplacer dans la capitale.

Les étudiants de 12 à 24 ans pouvaient déjà, depuis début juillet 2021, bénéficier d’un abonnement scolaire annuel au prix de 12 euros par an (contre 50 euros auparavant).

Mais dès le 1er février, les jeunes jusqu’à 24 ans qui sont domiciliés en Région bruxelloise pourront aussi bénéficier d’un abonnement annuel pour l’ensemble du réseau STIB (excepté depuis Brussels Airport) pour 12 euros par an, qu’ils soient étudiants ou non.

Auparavant, dès qu’ils entraient dans la vie active, les jeunes jusqu’à 24 ans passaient au tarif plein pour l’abonnement annuel (499 euros).

Ce nouvel abonnement est, en outre, dégressif: le 1er et le 2e sont à 12 € et il est gratuit à partir du 3e abonnement («Scolaire» et/ou «12-24 Bruxellois») acheté au sein d’une même famille.

La validité de 9 mois de la primovaccination

Le règlement sur le certificat Covid numérique européen à présenter pour les déplacements intra-UE connaîtra une modification qui entrera en vigueur le 1er février. La validité en sera limitée à 270 jours (9 mois) dans le cas d’une primovaccination.

Dès le 1er février prochain, le volet «certificat de vaccination» du certificat Covid UE ne sera plus valable que si au moins 14 jours et pas plus de 270 jours se sont écoulés depuis la dernière dose du schéma de primovaccination (les deux doses, ou l’unique dose du vaccin Janssen) ou si la personne a reçu une dose de rappel. Dans ce dernier cas, la durée de validité n’est pas (encore) précisée.

Les deux autres options du certificat Covid UE restent le résultat négatif à un test PCR obtenu au maximum 72 heures avant le voyage, ou à un test rapide de détection d’antigènes, obtenu au maximum 24 heures avant le voyage, ainsi que le certificat de rétablissement indiquant que moins de 180 jours se sont écoulés depuis la date du premier résultat positif.

Droit à la déconnexion pour les fonctionnaires fédéraux

À partir du 1er février, les fonctionnaires fédéraux ne pourront plus être appelés par leur supérieur en dehors des heures normales de travail, en vertu d’une circulaire de la ministre de la Fonction publique Petra De Sutter (Groen).

Cette circulaire vise à encadrer le «droit à la déconnexion» pour les 65.000 fonctionnaires fédéraux et s’inscrit «dans le cadre de la lutte contre le stress professionnel excessif et le burn-out».

Tout d’abord, un fonctionnaire fédéral ne pourra désormais plus être contacté en dehors des heures normales de travail «qu’en cas de circonstances exceptionnelles et imprévues qui impliquent une action qui ne peut attendre la prochaine période de travail».

Une deuxième disposition prévoit, en outre, qu’un fonctionnaire fédéral «ne peut subir aucun désavantage s’il n’a pas répondu au téléphone ou n’a pas lu un message en dehors des heures normales de travail».

Droit à l’oubli des personnes guéries d’un cancer

Les assureurs ne pourront plus prendre en compte une pathologie cancéreuse pour refuser une demande d’assurance revenu garanti à partir du 1er février. Un code de bonne conduite contraignant pour les entreprises membres de l’union professionnelle des entreprises d’assurances, Assuralia, entrera en vigueur à cette date.

Les conditions de ce «droit à l’oubli» sont clairement définies. Un délai de 10 ans devra s’être écoulé depuis la fin du traitement réussi sans qu’un traitement complémentaire ne soit nécessaire. La seule exception concerne un traitement du type d’hormonothérapie préventive qui peut avoir été suivi pendant la période de 10 ans. En outre, aucune rechute ne peut avoir eu lieu pendant cette période de 10 ans, et le candidat-assuré ne peut pas avoir été en incapacité de travail pendant ces 10 ans à la suite de sa pathologie cancéreuse.

Ce droit à l’oubli existait déjà pour l’assurance solde restant dû depuis le 1er février 2020.