Son mari meurt dans l’avion juste avant d’atterrir à Charleroi: «Il s’est éteint doucement dans mes bras»

Un Belge de 73 ans est décédé en plein vol après un voyage à Tenerife. Son épouse souligne le travail des membres de l’équipage.

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Jos et Christa avaient réservé trois semaines de vacances à Tenerife. Ils avaient choisi un endroit proche d’un hôpital afin que Jos puisse suivre son traitement pendant ses vacances. L’Anversois était atteint d’une maladie rénale et d’Alzheimer depuis plusieurs années, relatent nos confrères de Sudinfo.

«Il s’est éteint doucement dans mes bras»

Après deux semaines, Jos étant trop malade, le couple a dû écourter son séjour. Quelques minutes avant l’atterrissage à Charleroi, l’homme s’est éteint paisiblement, auprès de son épouse. «On était assis main dans la main», témoigne Christa, 63 ans, à nos confrères de Het Laatste Nieuws et 7sur7. «Jos a passé tout le temps du vol à regarder les nuages. J’ai essayé de lui donner un maximum de confort. Nous étions très proches l’un de l’autre. Je pouvais encore le caresser, le réconforter et l’embrasser. Mais environ trois quarts d’heure avant l’atterrissage, il s’est éteint doucement dans mes bras. Il s’est assis très calmement, comme le Penseur de Rodin. Je ne pouvais plus sentir son pouls», poursuit son épouse.

La belle réaction de l’équipage

Christa savait que cela arriverait. «L’équipe s’est occupée de tout, très discrètement, je leur suis très reconnaissante de leur soutien professionnel et de leurs paroles chaleureuses. Et aussi le chef du personnel de cabine, Maxime, qui s’est occupé de mes valises après coup alors que la police et le parquet étaient déjà en route, conformément à la procédure. Cet homme n’avait pas à le faire, mais il voulait m’aider. C’est inestimable dans un moment comme celui-ci. Une hôtesse de l’air en particulier m’a dit en français qu’il n’y avait pas de meilleur endroit pour mourir qu’au-dessus des nuages. ‘C’est ce qui se rapproche le plus du paradis’, a-t-elle dit. Je ne suis pas croyante, mais j’y ai puisé beaucoup de réconfort.», confie-t-elle.

«Une fin spéciale pour un homme spécial»

Soulagée également d’avoir pu rester avec son mari jusqu’à la fin, sans les urgences, sans devoir être séparée de lui à cause des restrictions Covid. «Mon mari est mort au-dessus des nuages. D’une certaine manière, je suis reconnaissante pour cela. C’est une fin spéciale pour un homme spécial.»