Procès des attentats à Bruxelles: Salah Abdeslam dénonce un procès inéquitable

Ce lundi, une première audience préliminaire se tenait dans le cadre du procès des attentats de Bruxelles, survenus en 2016. Salah Abdeslam a refusé de comparaître, jugeant qu’il assistait à un procès non-équitable.

par
Belga
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Les frères Smaïl et Ibrahim Farisi étaient présents lundi matin, comme l’ensemble des accusés à l’exception d’Oussama Atar, présumé mort, à l’ouverture de l’audience préliminaire du procès des attentats de Bruxelles. Tous deux ont estimé n’avoir rien à faire là. «Il y a cinq jours j’étais chez moi, et là je suis au procès de Nuremberg. Je ne suis pas Klaus Barbie», s’est emporté Smaïl Farisi.

A la demande de la présidente de la cour, Laurence Massart, de savoir s’il souhaitait assister à l’audience ou se faire représenter par ses avocats, Smaïl Farisi a répondu qu’il préférait rentrer chez lui, estimant n’avoir rien à faire au procès.

Son frère, Ibrahim, a renchéri. «Si je suis là», si je «me suis rendu à la police», «c’est parce que mon frère est innocent», a-t-il affirmé.

Trois accusés assistent à l’audience

Contrairement à ce qui avait été demandé par certains avocats, tous les accusés – à l’exception d’Oussama Atar – ont été extraits et ont été présentés à la cour lundi pour l’audience préliminaire. Ils ont ensuite pu choisir d’assister à l’audience ou de retourner en cellulaire. Après quelques changements d’avis, seuls trois accusés ont décidé de rester assister à l’audience, les autres étant représentés par leurs avocats.

Salah Abdeslam a notamment changé d’avis, «par solidarité avec ses co-accusés». Il a également estimé que le procès commençait de «manière inéquitable» en raison de la configuration des boxes.