Près d’un Wallon sur deux utilise son téléphone au volant

Quelque 70% des Wallons ont une forme d’addiction au téléphone portable et près de la moitié déclarent l’utiliser au volant au moins occasionnellement, malgré les dangers, selon une étude publiée jeudi par l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR).

Veuillez accepter les cookies pour afficher ce contenu.
par
Belga
Temps de lecture 2 min.

L’organisation profitera de la journée mondiale sans téléphone portable le lundi 6 février pour sensibiliser les Wallons à cette problématique.

Le télephone, un réflexe

D’après le sondage réalisé auprès de 2.300 conducteurs wallons âgés de 18 à 65 ans, 36% des personnes interrogées indiquent prendre le risque d’utiliser leur téléphone au volant en raison d’une pression à être joignable, pour leur milieu professionnel mais également leur entourage proche. Environ quatre conducteurs sur dix (41%) disent aussi consulter leur téléphone au volant simplement par réflexe et 30% par crainte de manquer une information importante, ajoute l’étude.

De graves conséquences

L’AWSR souligne pourtant que cette dépendance peut avoir de graves conséquences sur les routes: au volant, les risques sont multipliés au minimum par trois pour un appel et par dix pour l’envoi d’un message, même lors d’un embouteillage ou à l’arrêt à un feu. En Wallonie, une moyenne de 15 accidents avec tués ou blessés par semaine sont liés à l’usage du téléphone au volant.

«Ne pas déranger»

A l’occasion de la journée mondiale sans téléphone portable, l’AWSR sensibilisera donc les Wallons notamment en invitant les appelants à raccrocher lorsque leur interlocuteur est au volant. L’agence conseille également aux automobilistes d’activer le mode «ne pas déranger» des smartphones au moment du départ, ce qui permet l’envoi d’un message automatique d’indisponibilité à son interlocuteur.

Retrouvez toute l’actu sur metrotime.be