Nouveau couac sur Bruvax: c’était open bar pour la troisième dose!

Certains Bruxellois non-éligibles ont réussi à prendre rendez-vous pour recevoir leur troisième dose.

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Belga avec rédaction en ligne
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Certains Bruxellois non-éligibles parviennent à prendre rendez-vous pour une 3e injection d’un vaccin anti-Covid via la plateforme de réservation BruVax, rapporte mercredi La Capitale qui évoque une nouvelle faille dans ce système.

Actuellement, seules les personnes de plus de 65 ans, les immunodéprimés et désormais le personnel de santé de première ligne ont droit à une dose de rappel. Un comité interministériel avec les ministres de la Santé (CSS) se tiendra samedi pour établir un planning.

Des personnes non-éligibles ont pu prendre rendez-vous

Le quotidien fait cependant état de plusieurs personnes qui ne sont pas encore éligibles à cette dose de rappel qui ont toutefois pu accéder à BruVax pour réserver une troisième dose. L’âge, le vaccin reçu, la date de la dernière dose ne semblent pas influer sur la possibilité d’entrer dans le système, relève le quotidien.

«Des changements ont été effectués dans BruVax. Ceux qui peuvent se faire vacciner ont la possibilité de choisir entre ’première dose’ et ’dose supplémentaire’. Ceux qui sont exclus, c’est parce qu’ils ne sont pas éligibles. Maintenant, il est impossible de déduire le statut vaccinal», affirme Fatima Boudjaoui, porte-parole de la Cocom, en référence à une précédente faille qui permettait de déduire le statut vaccinal des Bruxellois.

Il est tout de même possible de déduire que si une personne de 30 ans n’a pas accès à BruVax, cela veut dire qu’elle est vaccinée, note cependant La Capitale.

La Cocom mène l’enquête

La Cocom cherche toujours une explication à cette situation inhabituelle. «En mettant à jour le listing des personnes éligibles pour la dose booster, on a aussi ajouté les personnes vaccinées dans la phase 1a, y compris les personnes ayant reçu leur premier vaccin avant d’y avoir été invitées (NDLR: police, pompier et travailleurs sociaux)», précise Fatima Boudjaoui.