Mettre zéro à un élève à l’école, une forme de violence?

Le président de la Ligue des droits de l’enfant a dénoncé les méthodes archaïques utilisées par certains professeurs.

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Ce vendredi 28 janvier, dans les colonnes de la DH, le président de la Ligue des droits de l’enfant s’est exprimé sur des méthodes utilisées dans certaines écoles et par certains professeurs. Pour Jean-Pierre Coenen, le fait de mettre une note de zéro est une forme de violence. Tout comme le fait de faire redoubler un élève ou de le punir en lui demandant de quitter la classe ou en l’interdisant d’aller à la récréation d’ailleurs.

«Quand une élève en difficulté voit écrit dans son bulletin de la Toussaint qu’elle est irrécupérable en rouge et avec trois points d’exclamation, c’est de la violence», a indiqué à la DH Bernard Hubien, porte-parole de l’Union francophone des associations de parents de l’enseignement catholique.

«Les violences éducatives ne se résument pas à une claque ou une baffe», a expliqué Jean-Pierre Coenen. Il regrette que des professeurs ne se remettent pas en question et continuent à utiliser «ces vieilles méthodes». Le président de la Ligue des droits de l’enfant a néanmoins montré une pointe d’optimisme pour le futur. «Heureusement, il y a des jeunes enseignants qui proposent une autre vision de la pédagogie», a conclu Pierre Coenen.