Mauvaise surprise pour Bart et ses voisins: ils doivent se séparer d’une partie de leurs terrains et payer la construction d’une piste cyclable

Bart et ses voisins doivent céder une partie de leurs terrains pour permettre la construction d’une piste cyclable. S’ils acceptaient la situation de bon cœur, le fait qu’on leur réclame de payer la facture passe beaucoup moins bien…

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C’est une double mauvaise surprise pour Bart Smet (51 ans) et ses voisins de la Neerveldstraat à Opwijk, racontent nos confrères de Sudinfo. Il y a quelques semaines, ils ont appris qu’ils devaient céder gratuitement un bout de leur terrain pour permettre la construction d’une piste cyclable. Une mauvaise nouvelle qui ne dérangeait pas spécialement le quinquagénaire. Sauf qu’en plus de se séparer d’une partie de son terrain, il se retrouve également à devoir payer des frais en tout genre. Et là, c’est plus compliqué à digérer.

«Je peux estimer les coûts d’un géomètre entre 500 et 600 euros. De plus, on me demande de me séparer de 3 à 3,5 mètres de terrain, cela implique de retirer des plantes et des buissons. Il faut également déplacer un coffret électrique et un puits», explique Bart à nos confrères du Belang Van Limburg. Et ce n’est pas tout puisque le quinquagénaire doit également rédiger un acte notarié. «Environ 400 euros, sans compter les frais de notaire». Facture totale estimée? «Cela me coûtera, au total, environ 1 300 euros.»

Pas prioritaire

D’autant qu’à leurs yeux, cette piste cyclable n’est pas réellement une priorité dans la commune. «L’Union des cyclistes ne considère pas cette piste cyclable comme une priorité. Il y a d’autres rues à Opwijk qui ont un besoin plus urgent d’une piste cyclable», ajoute-t-il.

Du côté de la commune, on explique que lorsqu’un citoyen dépose une demande de permis de construire, il lui est parfois demandé de signer une «promesse d’aliénation de terrain» pour obtenir son permis. Cependant, il est plus logique que la commune prenne les coûts supplémentaires en charge… Ce qui ne semble pas être le cas des habitants de la Neerveldstraat. En effet, le bourgmestre d’Opwijk a indiqué que la commune avait le droit de facturer les coûts susmentionnés et qu’elle souhaitait le faire.